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By RQS Editorial Team

En vérité, cultiver du cannabis avec succès n’est pas nécessairement difficile, c’est un processus d’apprentissage et des erreurs peuvent et seront faites. Pour vous aider à directement cultiver comme il le faut et atteindre de superbes récoltes, voici les réponses aux 10 questions les plus fréquemment posées sur la culture du cannabis.

QUELLE EST L’IMPORTANCE DES GÉNÉTIQUES DANS LA CULTURE DE LA WEED ?

Les génétiques jouent un rôle significatif dans les rendements, les saveurs, l’arôme et les traits de culture globaux de votre plante. La sélection des graines est donc une partie cruciale de votre processus de culture, car elle viendra lourdement influencer le résultat final.

Tous les cultivateurs auront leurs préférences en matière de variété. Certains préfèrent les sativa cérébrales qui les font sentir énergiques et motivés. D’autres pourraient aimer les indica plus stones ou les variétés médicales riches en CBD.

L’environnement de votre culture est un autre facteur important rentrant en compte dans le choix des génétiques de cannabis. Si vous cultivez dans un petit espace d’intérieur, une variété à autofloraison sera un choix optimal. Ou peut-être que vous envisagez de cultiver en extérieur et que vous préférez de gigantesques arbres de cannabis. D’autres facteurs, tels que le climat, viendront aussi jouer un rôle dans le choix des génétiques./blog-what-are-the-difference-between-indica-and-sativa-cannabis-n49

QUEL EST LE MEILLEUR SUBSTRAT POUR LA CULTURE DU CANNABIS ?

Il y a de nombreuses manières de cultiver du cannabis, du plantage de graines dans un pot rempli de terre à des systèmes hydroponiques avancés. On trouve différents substrats (médium de culture) parmi lesquels faire son choix, y compris, la terre, la fibre de coco et les billes d’argiles. Certaines techniques, telles que l’hydroponie, ne nécessitent pas de substrat du tout. Mais contentons-nous pour l’instant de la culture en terre, c’est celle que la majorité des cultivateurs choisira.

Qu’est-ce qui définit une bonne terre pour le cannabis ?

Texture légère : la terre devrait avoir une texture légère et aérée. De cette manière, les racines pourront se développer sans efforts et avoir un accès facile à l’oxygène.

Drainage de l’eau : l’eau devrait bien s’y drainer, le cannabis n’aime pas avoir les « racines trempées » trop longtemps.

Rétention d’eau : un drainage trop rapide n’est pas non plus optimal. La terre devrait être à même de retenir l’eau (et les nutriments) pour une période raisonnable.

PH optimal : les niveaux de pH de votre terre devront se situer aux alentours de 6,0. Un peu au-dessus ou en dessous (5,8–6,3) est acceptable, mais si le pH est trop déséquilibré, vos récoltes en pâtiront.

• La terre conçue spécifiquement pour la culture du cannabis devrait déjà contenir des nutriments. La plupart des terres achetées en magasin contiendront suffisamment de nutriments pour 3–4 semaines de culture.

Si vous êtes novice dans la culture du cannabis, la meilleure option est d’acheter un substrat prêt à l’emploi pour le cannabis auprès d’une source respectable. Ces derniers auront la bonne structure et contiendront suffisamment de nutriments pour une culture.

Astuce d’expert : si vous souhaitez cultiver biologiquement, vous pouvez préparer votre propre « super soil ». Des matériaux biologiques tels que le compost et le guano de chauve-souris peuvent soutenir la croissance de microbes bénéfiques qui produiront des nutriments pour vos plantes. De cette manière, vous n’aurez pas à donner de nutriments supplémentaires, vous n’aurez qu’à arroser vos plantes. Mère Nature s’occupera de tout le reste et vous récompensera de têtes juteuses remplies de saveurs naturelles.

Soil

AI-JE BESOIN DE NUTRIMENTS POUR CULTIVER DU CANNABIS ?

À moins d’être un cultivateur expérimenté se lançant dans une culture purement biologique (voir le point précédent), la réponse est : oui, il y a des chances pour vous ayez besoin de nutriments pour votre cannabis. Mais ne faites pas de folie, de nombreuses erreurs fatales pourront être faites si vous ne faites pas attention.

Plus de nutriments ne signifie pas plus de têtes. Le sur-engraissage peut facilement avoir lieu et c’est en effet l’une des erreurs les plus communes. Les plantules sont de très petits plants qui n’ont besoin d’aucun nutriment. Si vous cultiver en autofloraison, vos plants auront également moins besoin de nutriments que des plants photopériodiques.

Si votre terre provient d’un magasin, elle est probablement déjà pré-fertilisée : ces nutriments devraient durer 3–4 semaines, durée correspondant également à la durée moyenne de la phase de croissance. Autrement dit, vous n’aurez sûrement pas besoin de donner des nutriments avant le début de la phase de floraison.

Le cannabis nécessite différentes concentrations de nutriments durant chaque phase de sa culture. Voici les ratios NPK recommandés (azote, phosphore, potassium) pour la croissance et la floraison :

NPK croissance : durant la phase de croissance, le cannabis a besoin d’un ratio NPK élevé:moyen:élevé (par exemple 2:1:6) avec beaucoup d’azote.

NPK floraison : puisque les plants ont maintenant cessé leur croissance et dépensent maintenant leur énergie à la production de tête, ils ont besoin d’un ratio NPK faible:élevé:élevé (par exemple 1:5:4) avec peu d’azote et un tas de potassium.

En plus de ces macronutriments de base, le cannabis a aussi besoin de micronutriments tels que le calcium, le fer, le zinc, etc. Les nutriments contiennent normalement à la fois des macros et micronutriments.

Astuce d’expert : l’apport de nutriments à vos plantes n’est qu’une partie de l’histoire. Il est tout aussi important que votre solution aqueuse/nutritive ait le bon pH. Avec un pH incorrect, les plantes ne peuvent assimiler les nutriments, même en leur présence. Les niveaux de pH optimaux pour le cannabis cultivé en terre sont entre 6.0–7.0. Vous pouvez ajuster le pH de votre eau avec es produits augmentant ou diminuant le pH.

NPK

QUELLES SONT LES MEILLEURES LAMPES POUR LA CULTURE DU CANNABIS EN INTÉRIEUR ?

De tout, les lampes sont probablement la partie la plus importante de votre culture, plus il y en a, mieux c’est ! Trouver les « meilleures » lampes, c’est trouver un équilibre entre le prix et les rendements ainsi que trouver le bon type de lampe parmi les nombreuses options disponibles.

CFL : les ampoules compactes fluorescentes s’adaptent à la plupart des douilles standards et sont largement disponibles. Ces lampes à faible intensité sont uniquement employées pour les plantules et la croissance et n’utilisent que peu d’électricité.

CFL

Lampes HID : les deux principaux types de lampes HID (décharge à haute intensité) sont les MH (halogénure de métal) et HPS (sodium à haute pression). Les lampes MH peuvent être utilisées pour la croissance et les lampes HPS pour la floraison. Elles sont abordables, mais consomment beaucoup d’électricité et produisent autant de chaleur.

HID

LED : les LED de culture modernes rivalisent désormais avec les lampes HID et leurs prix ont significativement chuté depuis leur apparition sur le marché. Le plus gros avantage des LED, c’est qu’elles consomment bien moins d’énergie que les HID. Cependant, le coût initial pour des lampes de culture LED de qualité peut être plus élevé.

LED

Si vous vous lancez tout juste dans le monde de la culture, jetez un œil aux lampes LED à « spectre complet » chez des fabricants réputés. Spectre complet signifie que les lampes seront adaptées pour la croissance et la floraison. N’économisez pas sur vos lampes, c’est là qu’il est le plus judicieux de dépenser en conséquence.

Astuce d’expert : certaines lampes de culture émettent une lumière UVB, qui est considérée comme augmentant la production de trichomes pour des têtes plus puissantes.

Astuce d’expert : ne brûlez pas vos plantes ! Évitez les brûlures dues à la lumière (des feuilles blanchies et fripées) en plaçant vos lampes à une distance appropriée par rapport à vos plantes. Consultez la distance recommandée par le fabricant. Gardez en tête que vos plantules et jeunes plants sont particulièrement sensibles au stress lumineux !

AI-JE BESOIN D’UN VENTILATEUR POUR MA TENTE DE CULTURE ?

Un simple ventilateur dans votre tente de culture, offrant un flux d’air constant au travers de vos plantes, offre un tas d’avantages :

• Prévient de la moisissure due à un air humide et stagnant
• Renforce la tige principale de sa douce brise
• Peut repousser certains nuisibles comme les acariens et les mycétophytes
• Prévient du pourrissement des têtes

Mais n’y allez pas trop fort. Réglez votre ventilateur pour qu’il apporte une douce brise, sans trop stresser ni endommager vos plantes. Les ventilateurs rotatifs sont les meilleurs.

COMMENT METTRE EN PLACE LE MEILLEUR CLIMAT POUR LA CULTURE DU CANNABIS ?

Il y a deux variables importantes pour atteindre le climat parfait pour la culture en intérieur : température et humidité. Les deux doivent être optimisés pour une croissance saine. Cependant, chaque valeur optimale dépendra du stade de culture de votre plant :

HUMIDITÉT. LUMIÈRE ALLUMÉET. LUMIÈRES ÉTEINTES
PLANTULES 65–70% 20–25°C 4–5°C de moins
PÉRIODE DE CROISSANCE 40–70% 22–28°C 4–5°C de moins

FLORAISON HUMIDITÉ

40–50% (Prévenir de la moisissure!) 20–26°C 5–8°C de moins
FIN DE FLORAISON 30–40% 18–24°C 5–10°C de moins

À QUELLE FRÉQUENCE ARROSER MES PLANTS DE CANNABIS ?

Un arrosage inadapté (sur-arrosage ou sous-arrosage) est clairement l’erreur la plus fréquente lors de la culture de cannabis. Arroser trop fréquemment mène à toute sorte de problèmes, de la moisissure aux champignons en passant par le pourrissement des racines et le blocage des nutriments. Le sous-arrosage déshydrate vos plantes et ralentit leur croissance saine, mais il est bien moins dangereux que le sur-arrosage.

Comment arroser correctement ? Arrosez moins fréquemment afin que la terre ait le temps de sécher entre chaque arrosage. Testez-la en y plantant votre doigt. Si les 3–4 premiers centimètres sont secs, vous pouvez arroser votre plante.

Le sous-arrosage du cannabis est moins problématique. Si une plante commence à légèrement flétrir, car elle est assoiffée, elle s’en remettra dans les heures qui suivent l’arrosage.

Astuce d’expert : une bonne manière de tester s’il est temps d’arroser est de comparer le poids de votre récipient de culture à sec vs arrosé. De cette manière, vous serez à même de définir si vos plantes ont besoin d’eau juste de levant les pots.

LE PALISSAGE PEUT-IL M’AIDER À OBTENIR DE PLUS GROSSES TÊTES ?

Les méthodes de palissage de plantes telles que la taille, l’étêtage et le LST (low-stress training) peuvent certainement être bénéfiques. Si vous cultivez en intérieur, ces techniques peuvent optimiser l’espace disponible (c’est-à-dire plus de plants par m²) pour donner lieu à plus de rendements. Puisque le palissage des plantes signifie aussi que plus de lumière peut atteindre plus de sites de tête, cela devrait vous offrir une plus grosse quantité de têtes plus grasses.

En mettant en place un low-stress training en extérieur, durant lequel vous plierez et accrocherez délicatement les branches de votre plante pour qu’elles se développent plus horizontalement, votre culture pourra rester plus discrètes.

Astuce d’expert : soutenez vos plants avec des fils et des tuteurs afin de les aider à porter le poids des têtes à venir. Cela pourra aussi être pratique si vous décidez de mettre en place un low-stress training.

QUEL EST LE MEILLEUR MOMENT POUR RÉCOLTER MES TÊTES DE CANNABIS ?

Il faut récolter au bon moment : ni trop tôt, car vous devrez vous assurer que vos têtes mûrissent jusqu’à leur taille, puissance et saveur optimale, mais pas non plus trop tard, car à un certain point, la puissance commence à se dégrader.

Vous saurez que le moment de la récolte approche lorsque la plupart des feuilles de votre plante auront jauni et que les pistils (les excroissances similaires à des poils sur les têtes) sont passées de blanc à orange profond voire marron.

Astuce d’expert : se contenter de jeter un œil à sa récolte n’est pas la méthode exacte pour déterminer le moment de la récolte. Une méthode plus fiable consiste à inspecter les trichomes : ces petites excroissances en forme de champignon sur les têtes. Les trichomes changent de couleur afin d’indiquer lorsque les têtes sont prêtes. Servez-vous d’une loupe et inspectez-les bien :

Trichomes clairs :la récolte sera dans quelques semaines

TRICHOMES


Trichomes blancs laiteux :la production maximale de THC est atteinte, encore 1–2 semaines avant la récolte

TRICHOMES


Quelques trichomes ambrés/marron, le reste blanc :le moment parfait pour la récolte !

TRICHOMES

La plupart des cultivateurs récoltent lorsqu’une petite portion (10–20%) des trichomes est ambrée. À ce moment, une partie du THC des têtes aura déjà commencé à se dégrader. Cela produit un effet plus relaxant que si les trichomes sont blancs, ce qui donne lieu à un effet plus cérébral et psychoactif.

LE SÉCHAGE ET L’AFFINAGE SONT-ILS IMPORTANTS POUR LA CULTURE DU CANNABIS ?

Leur importance est capitale. Le séchage et l’affinage permettent à vos têtes de complètement développer leurs arômes et leur puissance. Certains disent que les semaines qui suivent votre récolte sont aussi importantes que l’intégralité de votre culture.

Le séchage de vos têtes : après la récolte et la manucure, pendez vos têtes dans une pièce à l’abri de la lumière, avec un bon flux d’air et une humidité relative de 45 à 55 %. Pour de meilleurs résultats, vos têtes devront sécher LENTEMENT, ce qui prendra entre 7–12 jours. Certains cultivateurs manucurent après le séchage, cela prolonge la durée du séchage, mais pourrait donner lieu à de meilleures saveurs.

Pour tester si vos têtes sont sèches, prenez une petite branche et essayer de la tordre. Si elle se casse, alors vos têtes sont sèches et prêtes à passer à l’affinage. Si la branche se contente de se tordre, alors le séchage devra continuer.

L’affinage de vos têtes : lorsque vos têtes auront séché, placez-les dans un pot en verre avec couvercle ou dans un pot de confiture avec couvercle. Remplissez le pot au ¾ pour qu’il reste de la place pour l’air. Placez le pot dans un environnement sec et à l’abri de la lumière, dans un placard par exemple.

Alors que vos têtes s’affinent, assurez-vous de les inspecter quotidiennement. Ouvrez le couvercle chaque jour et laissez vos têtes respirer 30 minutes. Cela permettra d’expulser l’excès d’humidité de vos pots et entourera vos têtes d’air frais. Remuez le tout et assurez-vous que vos têtes puissent respirer. Le processus d’affinage peut prendre entre 4–8 semaines et au-delà. Si vous ne pouvez pas plus attendre, vous pourrez tester certaines têtes après deux semaines : mais pour des résultats optimaux, il vaut mieux attendre la fin du processus complet.

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