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Comment et pourquoi faire respirer votre herbe en bocal
Si vous n'avez jamais fait respirer votre herbe, vous passez à côté des meilleurs parfums que le cannabis peut offrir. Le faire aidera aussi à éviter l'immense déception d'une récolte moisie. Utilisez ces informations et révolutionnez la manière dont vous traitez vos fleurs après la récolte. Une douceur et un goût incroyables vous attendent.
Faire respirer l’herbe ? Cette pratique, que les anglophones affublent du nom de burping (« faire roter ») pourrait sembler étrange. En quoi consiste exactement le fait de faire respirer l’herbe ? Comment les cultivateurs peuvent-ils utiliser cette pratique pour donner meilleur goût à leurs réserves ? Imaginez, si vous le voulez bien, toute la chronologie du processus de culture. Alors que pratiquement tout le monde comprend que tout commence en semant des graines, de nombreux cultivateurs débutants pourraient croire que cette chronologie prend fin à l’heure de la récolte. Au contraire, les cultivateurs ont encore beaucoup à faire après avoir coupé leurs plants et détaché les fleurs. Ils doivent d’abord faire sécher leur récolte, puis vient ensuite l’affinage et c’est là où faire respirer l’herbe entre en jeu.
Pendant l’affinage des têtes de cannabis, les cultivateurs ont généralement besoin d’ouvrir les bocaux qui les contiennent afin de libérer l’humidité accumulée. Même si ce n’est peut-être pas assez mis en valeur, le fait de faire respirer les têtes peut faire toute la réussite ou l’échec du processus d’affinage, du goût jusqu’à la prévention des moisissures. Venez apprendre tout ce qu’il faut savoir sur la respiration de l’herbe juste ici.
Sommaire:
Pourquoi faut-il faire respirer ses têtes ?
Afin de comprendre l’importance de faire respirer le cannabis, il est essentiel de préciser l’importance du processus d’affinage. Que se passe-t-il en réalité lorsqu’on place des têtes séchées dans des bocaux d’affinage en verre ? À l’œil nu, on ne voit pas grand-chose. Cependant, au niveau moléculaire, les têtes brutes riches en chlorophylles sont transformées en délices doux et savoureux. Tout est dû aux processus enzymatiques qui continuent même une fois les têtes coupées de leurs branches. Les protéines dans les fleurs continuent à alimenter des processus chimiques qui entraînent le catabolisme (décomposition) des sucres, des amidons et des nutriments restants.
La présence de ces composés donne un côté agressif à la fumée ou à la vapeur et c’est ce qui fait toute la différence entre une tête non affinée et une tête affinée douce comme de la soie.
En plus de favoriser la décomposition des molécules indésirables, l’affinage aide également à éviter la dégradation des molécules désirables, comme les cannabinoïdes et les terpènes.
Revenons à notre sujet : faire respirer les têtes. En résultat des réactions enzymatiques mentionnées plus haut, de l’humidité et du CO₂ commencent à s’accumuler dans les bocaux d’affinage. Avec le temps, le risque de moisissure augmente en raison de l’humidité. Des pathogènes fongiques opportunistes passent à l’action quand les conditions environnementales le permettent. Au final, faire respirer les têtes sert de moyen pour libérer l’humidité et l’air contenus dans le bocal d’affinage, jusqu’à ce que l’humidité baisse à un niveau acceptable. Cependant, libérer trop d’humidité ralentira et stoppera même les réactions chimiques qui donnent meilleur goût à l’herbe. Il est donc crucial de trouver un équilibre en faisant respirer les têtes afin d’obtenir les meilleurs résultats.
Comment faire respirer l’herbe
Bon, faire respirer le cannabis semble être la marche à suivre, mais comment y arriver ? Tout tourne autour de la surveillance de l’humidité relative, qui se définit par la quantité de vapeur d’eau présente dans l’air, exprimée en pourcentage de la quantité nécessaire pour arriver à saturation à la même température. Cela peut paraître intimidant, mais aucune équation complexe n’est nécessaire. Il existe deux approches possibles pour ce qui est de faire respirer votre cannabis. La première option, plus simple, implique de faire respirer l’herbe en se basant sur le temps. Voici les instructions pour ce processus :
- Semaine 1 : commencez par faire respirer vos bocaux une fois par jour pendant 30 minutes. Ouvrez simplement les couvercles et laissez-les ouverts pendant cette période.
- Semaine 2 : vos têtes auront perdu un peu de leur humidité résiduelle. Changez de tempo et ne faites respirer que 30 minutes tous les deux jours.
- Semaine 3–6 : pendant les 4 prochaines semaines, faites respirer vos bocaux une seule fois toutes les 2 semaines.
- Au-delà de la semaine 6 : si vous continuez à affiner à ce moment, vous n’aurez besoin de faire respirer votre herbe qu’une seule fois par mois.
De nombreux cultivateurs obtiennent de bons résultats avec la méthode présentée plus haut. Cependant, si vous n’êtes pas contre l’investissement dans un accessoire supplémentaire, vous pouvez faire respirer exactement quand c’est nécessaire en plaçant un petit hygromètre numérique dans chacun de vos bocaux d’affinage. Cet appareil vous donnera une mesure constante de l’humidité relative et signifie donc que vous n’aurez pas besoin de faire respirer aussi fréquemment. Il vous faut maintenir une mesure supérieure à 55 %, pour éviter que les fleurs ne sèchent trop, mais inférieure à 70 %, car cela augmente fortement les risques de moisissure. Tout comme la méthode précédente, à chaque fois que vous faites respirer, visez une période de 30 minutes.
Quel type de contenant est préférable pour faire respirer l’herbe ?
Le verre règne en maître pour l’affinage de l’herbe. C’est plus beau, mais en plus les sachets et récipients en plastique laissent passer des molécules d’air. Comme les espaces moléculaires entre les particules de verre sont si petits, la matière permet de mieux garder prisonnier l’air intérieur tout en évitant à l’air extérieur de pénétrer. Si vous utilisez des bocaux transparents, conservez-les dans un coin sombre et sec pour éviter la dégradation des cannabinoïdes.
Quand arrêter de faire respirer
Vous allez devoir continuer à faire respirer votre herbe indéfiniment tout au long de sa « durée de conservation », même si la fréquence réduit au fil du temps. Pendant les premières semaines, les processus métaboliques ayant lieu dans le bocal sont à leur niveau de plus élevé, ce qui signifie que vous allez devoir faire respirer plus souvent, comme détaillé plus haut.
Avec le temps, les processus métaboliques ralentissent et la production d’humidité baisse et vous ne devrez faire respirer qu’une fois par mois.
Quand NE PAS faire respirer les bocaux d’affinage
On comprend bien, vous êtes du genre bien occupé. Si vous êtes tellement occupé que vous préféreriez ne pas avoir à suivre le processus et faire respirer vos têtes, on a une solution pour vous. Chez RQS, nous avons développé un Sachet pour Contrôler l’Humidité afin de simplifier autant que possible le processus d’affinage : il élimine même le besoin de faire respirer l’herbe. Chaque sachet agit comme régulateur d’humidité dans les deux sens et évite que les niveaux ne chutent ou ne montent trop. Au lieu de faire respirer, vous avez juste à remplacer votre sachet pour contrôler l’humidité quand l’indicateur change de couleur.
Affinage de l’herbe : un guide rapide
Si vous voulez que vos efforts en faisant respirer votre herbe servent, vous devez d’abord vous assurer d’optimiser tous les autres aspects importants du séchage et de l’affinage. Ce qui inclut bien faire sécher votre herbe en exposant les têtes à une bonne circulation de l’air et à une humidité relative de 45–55 %, jusqu’à ce que les tiges soient cassantes. Ce processus peut prendre jusqu’à 2 semaines.
À moins de tailler les têtes humides (les tailler directement après la récolte), vous allez devoir éliminer les petites feuilles résineuses après le processus de séchage. Une fois que c’est fait, placez votre herbe dans des bocaux en verre pour l’affinage. La suite dépend alors de l’approche que vous souhaitez. Choisissez une des options suivantes :
📅 Suivez un planning : utilisez la chronologie pour faire respirer présentée plus haut pour optimiser l’affinage, réguler l’humidité et améliorer les parfums.
💧 Utilisez un hygromètre : ce petit accessoire numérique permet une surveillance précise. Faites respirer quand c’est nécessaire pour garder l’humidité relative à 55–70 %.
🚫 Épargnez-vous le planning pour faire respirer : pour vous faciliter les choses, utilisez le Sachet pour Contrôler l’Humidité de RQS afin de contrôler sans effort le niveau d’humidité.
Peu importe la méthode que vous choisissez, sachez qu’elle mérite les efforts consentis. Tout consommateur d’herbe averti vous dira à quel point des têtes bien affinées ont meilleur goût (et se fument mieux) par rapport à des fleurs qui n’ont pas suivi ce processus.