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Comment l'herbe affecte le cerveau
Certains vous diront que le cannabis ne produit aucun effet négatif sur le cerveau alors que d'autres affirment le contraire. La vérité est entre les deux. Vous allez découvrir des recherches qui montrent les potentielles applications thérapeutiques de l'herbe pour le cerveau. Nous regarderons ensuite quelques possibles effets négatifs.
L’herbe est-elle mauvaise pour le cerveau ? Quelle partie du cerveau est affectée par l’herbe ? Si vous vous êtes déjà demandé comment le cannabis impactait le cerveau, vous êtes sur le point de le découvrir. Dans cet article, on se penche sur la manière dont les cannabinoïdes influencent notre organe cognitif, en examinant les deux camps opposés. On va vous montrer les potentiels bienfaits ainsi que les possibles dangers.
Sommaire:
Comment le cannabis affecte le cerveau
Le cannabis contient des centaines de substances bioactives différentes, dont des cannabinoïdes comme le THC et le CBD ainsi que des terpènes et des flavonoïdes. Le cerveau humain comporte 180 régions distinctes[1], plusieurs types de cellules différentes (dont 100 milliards de neurones), plus de 40 neurotransmetteurs et d’innombrables récepteurs. Comme vous pouvez l’imaginer, la relation entre cette plante psychoactive et notre ordinateur biologique est extrêmement complexe. Cependant, les avancées dans la botanique, la neuroscience et la physiologie ont permis aux chercheurs d’obtenir une compréhension solide, bien que préliminaire, de la manière dont le cannabis affecte le cerveau.
Une introduction au fonctionnement du cerveau
Le cerveau mérite le titre d’organe le plus important dans le corps humain (même si on ne tiendrait pas bien longtemps non plus sans un cœur ou une paire de poumons). Les réductionnistes parmi nous pourraient voir le cerveau comme n’étant qu’un amas de graisses rempli de signaux électriques et de capillaires. Cependant, les scientifiques voient dans le cerveau la chose la plus complexe[2] découverte dans l’univers. Au final, le cerveau contrôle et régule tout ce qui se passe dans le corps humain, dont :
- Les pensées et la mémoire
- Les émotions
- Le toucher, la vue, l’ouïe, le goût et l’odorat
- La respiration
- La température
Une introduction au système endocannabinoïde
Pour comprendre comment l’herbe affecte le cerveau, il est important de se familiariser avec le système endocannabinoïde (SEC). Connu pour être le régulateur universel du corps humain, ce vaste réseau de signalisation est présent partout, du système nerveux central au système digestif en passant par le squelette et la peau. Le SEC aide au bon fonctionnement de tous ces systèmes en les maintenant dans leur « zone d’équilibre » - un état d’homéostasie. Le SEC est composé de trois parties :
- Endocannabinoïdes : ces molécules de signalisation sont créées à la demande dans les membranes cellulaires et se lient aux récepteurs à la surface des cellules et à l’intérieur des cellules. Les principaux endocannabinoïdes sont l’anandamide et le 2-AG.
- Récepteurs cannabinoïdes : ces protéines sont présentes dans les membranes cellulaires et les organites (les structures spécialisées dans les cellules). Après activation, elles déclenchent ou atténuent des cascades chimiques dans les cellules ciblées.
- Enzymes : ces protéines sont divisées en deux catégories, anabolique et catabolique. Les enzymes anaboliques produisent des endocannabinoïdes à partir de molécules précurseurs, alors que les enzymes cataboliques les décomposent une fois qu’ils ont rempli leur rôle.
Dans le cerveau, le SEC aide à entretenir l’homéostasie en régulant le flux des neurotransmetteurs. Au contraire de la sérotonine, de la dopamine et de l’acétylcholine et de nombreuses autres substances neurochimiques qui se déplacent de manière antérograde (d’un neurone présynaptique à un neurone post-synaptique), les endocannabinoïdes peuvent se déplacer dans les deux sens. En revenant en arrière à travers la fente synaptique, les endocannabinoïdes sont capables de moduler la libération des neurotransmetteurs à partir des neurones présynaptiques.
Pharmacodynamique : comment les cannabinoïdes se déplacent à travers le corps
Des cannabinoïdes comme le THC et le CBD produisent leurs effets de plusieurs manières. Ils se lient aux récepteurs cannabinoïdes, aux récepteurs à sérotonine et aux sites qui composent le « SEC étendu » : un réseau plus vaste connu sous le nom d’endocannabinoïdome. Cependant, la manière dont les cannabinoïdes arrivent à ces récepteurs dépend de la façon dont ils sont administrés. Parmi les principales méthodes de consommation, on peut citer :
- Inhalation : fumer et vaporiser fait pénétrer les cannabinoïdes dans les poumons, d’où ils se diffusent dans la circulation sanguine à travers de petits sacs nommés alvéoles. À partir de là, ils sont dirigés vers le cerveau et traversent la barrière hémato-encéphalique. Une fois à l’intérieur, ils se lient aux récepteurs cannabinoïdes à la surface des neurones et d’autres types de cellules présentes dans le cerveau. De manière plus spécifique, le THC active les récepteurs CB1, ce qui provoque l’effet planant.
- Voie orale : le cannabis comestible doit d’abord passer par l’estomac et le foie. Ce processus transforme le THC en un métabolite appelé 11-hydroxy-THC. Après la transformation, cette molécule pénètre dans la circulation systémique et passe à travers la barrière hémato-encéphalique. Ce métabolite interagit avec les récepteurs du SEC d’une manière qui produit un effet psychoactif encore plus puissant que le THC.
- Voie sublinguale : cette méthode de consommation implique de placer des extraits et huiles sous la langue. Les cannabinoïdes se diffusent dans le lit capillaire du plancher buccal et pénètrent immédiatement dans la circulation systémique.
- Application locale : l’application de cannabinoïdes sur la peau active les récepteurs du SEC présent sur notre deuxième organe le plus grand. Les huiles, lotions, crèmes et baumes n’influencent le SEC que localement. Les patchs transdermiques, en revanche, apportent les cannabinoïdes plus en profondeur et leur donnent accès à la circulation sanguine.
Le cannabis : bien plus que juste du THC
En tant que principal composé psychoactif du cannabis, le THC reçoit beaucoup d’attention. Cependant, cette molécule fait partie d’une famille plus étendue de plus de 100 cannabinoïdes dérivés du cannabis. De plus, cette classe de composantes existe aux côtés des centaines d’autres métabolites secondaires bioactifs présents dans le cannabis.
Parmi ceux-ci, les terpènes sont à l’origine de l’odeur et du goût spécifiques de chaque cultivar. Ces molécules interagissent également avec le SEC et des recherches préliminaires suggèrent qu’elles pourraient entrer en synergie et amplifier les effets des cannabinoïdes grâce à un phénomène connu sous le nom d’effet d’entourage.
Les potentielles applications du cannabis pour le cerveau
Des études en cours cherchent à déterminer si le cannabis produit un effet positif ou négatif sur le cerveau humain pour ce qui est de l’humeur, des fonctions cognitives et des maladies mentales. La plupart de ces recherches se concentrent sur les symptômes et maladies neurologiques. Découvrez ci-dessous ce que le corpus actuel peut nous dire sur les effets du cannabis sur l’épilepsie, la douleur, le vieillissement et autres troubles. Notez que cette liste est loin d’être exhaustive !
1. Épilepsie
Les crises d’épilepsie sont provoquées par des poussées soudaines d’activité électrique dans le cerveau.
Ces dix dernières années, le CBD a fait les gros titres alors que des témoignages de parents administrant le cannabinoïde à des enfants souffrant d’épilepsie résistante aux traitements ont fait surface.
Des essais humains à plus grande échelle ont également cherché à analyser les effets du CBD (plus particulièrement le médicament à base de cannabis Epidiolex) sur les enfants souffrant de formes rares d’épilepsie comme le syndrome de Dravet et le syndrome de Lennox-Gastaut.
2. Commotion cérébrale
Forme de lésion cérébrale traumatique, les commotions cérébrales surviennent à la suite d’un choc ou d’une secousse à la tête. Elles sont courantes chez les athlètes participant à des sports de contact, mais peuvent également se produire chez n’importe qui à la suite d’un accident de voiture ou d’une chute. Les commotions cérébrales sont d’une gravité variable. Les commotions légères n’impliquent aucune perte de conscience et des symptômes mineurs qui disparaissent au bout de 15 minutes, alors que les commotions graves provoquent une perte de conscience et sont potentiellement mortelles.
Des chercheurs sont actuellement en quête de moyens de minimiser les dégâts associés aux commotions pour protéger la santé du cerveau des athlètes et de la population générale. Des études[3] préliminaires examinent si la consommation de cannabis peu de temps après la commotion pourrait aider à réduire le fardeau des symptômes. D’autres découvertes suggèrent que le SEC module la réponse de douleur[4] à la suite d’une commotion.
3. Appétit
De nombreux consommateurs de cannabis connaissent bien la fringale – une augmentation de l’appétit due au THC. Les cellules dans l’hypothalamus sont responsables du contrôle de l’appétit et le SEC joue également un rôle dans le comportement alimentaire[5]. Alors que la suralimentation peut entraîner plusieurs problèmes de santé, un faible appétit est le symptôme de plusieurs troubles et c’est un effet secondaire des traitements conventionnels contre le cancer et de la détresse liée au cancer. Des chercheurs continuent à tester la viabilité du THC[6] comme agent stimulant l’appétit chez les personnes atteintes de cancer et d’autres troubles affectant le comportement alimentaire.
4. Humeur et anxiété
Étant donné sa position dans le système limbique, une zone du cerveau impliquée dans le comportement et l’émotion, le SEC aide à réguler les émotions, l’humeur et le stress. En sachant ceci, des études sont actuellement en train d’explorer l’influence du CBD sur l’anxiété chez l’humain. Les chercheurs ont jusqu’ici testé le cannabinoïde dans des cas de trouble anxieux social généralisé[7] et ont cherché à déterminer s’il modifie la circulation sanguine[8] vers les zones du cerveau impliquées dans l’anxiété.
5. Douleur
Des douleurs persistantes affectent environ 23 % de la population[9] rien qu’au Royaume-Uni. De nombreux troubles entraînent cet état, dont des formes d’arthrite, de fibromyalgie, de cancer, de sclérose en plaques et d’ulcères d’estomac. Le SEC joue un rôle significatif dans la signalisation de la douleur[10] et tout un ensemble d’études en cours[11] testent les composantes du cannabis contre différents modèles de la douleur.
6. Vieillissement
L’âge augmente le risque de développer des maladies neurologiques. En dehors de ces troubles, le vieillissement normal entraîne également une vitesse de traitement cognitif plus lente et une réduction de la capacité à mener plusieurs tâches simultanément. Des recherches montrent que le SEC joue un rôle important[12] dans la progression du vieillissement du cerveau, particulièrement dans l’hippocampe – la zone du cerveau responsable de l’apprentissage et de la mémoire, qui est vulnérable à la neurodégénérescence. Des chercheurs sont en train de tester l’interaction[13] entre le cannabis et le vieillissement dans l’espoir de déterminer à la fois l’impact potentiellement positif et négatif de ses composantes.
7. Maladie d’Alzheimer
Y a-t-il un lien entre le cannabis et la maladie d’Alzheimer ? La maladie d’Alzheimer impacte la mémoire et les fonctions cognitives alors que des protéines commencent à s’accumuler autour des cellules du cerveau. La maladie finit par détruire le cerveau à un tel degré qu’elle devient fatale. Des scientifiques sont actuellement à l’exploration des possibilités d’utiliser le THC contre la maladie d’Alzheimer. Jusqu’ici, des études[14] ont commencé à tester le potentiel du cannabinoïde pour réduire l’accumulation des protéines bêta-amyloïdes.
8. Maladie de Parkinson
Des chercheurs testent également des cannabinoïdes contre différents symptômes de la maladie de Parkinson, dont les symptômes moteurs[15]. Les cannabinoïdes ont suscité l’intérêt en tant qu’agents thérapeutiques potentiels, car le SEC est présent dans les ganglions de la base, une région responsable du contrôle moteur.
Que fait l’herbe exactement au cerveau ?
Nous avons passé en revue une partie du potentiel de la plante qu’est le cannabis pour des problèmes liés au cerveau, mais quels sont les mécanismes sous-jacents ? Nous allons maintenant nous pencher de plus près sur les récepteurs et substances neurochimiques qui interagissent avec les composantes du cannabis.
Récepteurs cannabinoïdes |
Les récepteurs cannabinoïdes sont un aspect majeur du SEC. Les deux principaux récepteurs du système sont le CB1 et le CB2. Le récepteur CB1 est surtout présent dans le cerveau et le système nerveux central. Comme on l’a mentionné, le THC se lie à ce site en tant qu’agoniste afin de produire l’effet « planant » associé au cannabis. Cependant, les récepteurs CB2 sont également exprimés par certains types de cellules dans le cerveau et des chercheurs explorent ce site comme cible potentielle[16] pour le traitement de la schizophrénie. |
Anandamide et FAAH |
En plus de cibler les récepteurs du SEC, les cannabinoïdes impactent également les enzymes du SEC. Des recherches préliminaires montrent que le CBD inhibe une enzyme appelée FAAH. Cette protéine décompose l’endocannabinoïde anandamide – une molécule qui joue un rôle important dans l’humeur et l’appétit. En inhibant la FAAH, le CBD pourrait temporairement augmenter les niveaux d’anandamide[17]. |
Sérotonine |
Hors du SEC, plusieurs cannabinoïdes activent également les récepteurs à sérotonine. Tout comme le SEC, le système sérotoninergique est également composé de molécules de signalisation, de récepteurs et d’enzyme. Globalement, ce réseau aide à réguler le sommeil, l’appétit et les fonctions cognitives. Le CBD et le THC ont une affinité pour les récepteurs à sérotonine[18] et pourraient donc avoir la capacité de moduler l’humeur. |
GABA et Glutamate |
Le GABA et le glutamate sont le yin et le yang de la neurotransmission. Le GABA agit en inhibant l’activité neurologique, alors que le glutamate l’augmente. Des niveaux excessifs de glutamate sont impliqués dans les troubles obsessionnels-compulsifs, les crises convulsives et l’anxiété. Le THC agit en inhibant les neurones libérateurs de glutamate[19], ce qui peut entraîner une diminution de la sensation de récompense avec le temps. Et pour le CBD ? Ce cannabinoïde se lie aux récepteurs GABA. Des chercheurs pensent que ce mécanisme pourrait s’avérer prometteur dans le domaine des crises convulsives et de l’anxiété. |
Dopamine |
La dopamine joue un rôle crucial dans la récompense et la motivation. C’est la raison pour laquelle l’effet planant est si agréable pour autant de personnes. Le THC provoque un pic de dopamine quand il se lie aux récepteurs CB1. En plus de déclencher des sensations d’euphorie, cette sensation agréable indique au cerveau de revenir à ce comportement encore et encore. |
Récepteurs cannabinoïdes |
Les récepteurs cannabinoïdes sont un aspect majeur du SEC. Les deux principaux récepteurs du système sont le CB1 et le CB2. Le récepteur CB1 est surtout présent dans le cerveau et le système nerveux central. Comme on l’a mentionné, le THC se lie à ce site en tant qu’agoniste afin de produire l’effet « planant » associé au cannabis. Cependant, les récepteurs CB2 sont également exprimés par certains types de cellules dans le cerveau et des chercheurs explorent ce site comme cible potentielle[16] pour le traitement de la schizophrénie. |
Anandamide et FAAH |
En plus de cibler les récepteurs du SEC, les cannabinoïdes impactent également les enzymes du SEC. Des recherches préliminaires montrent que le CBD inhibe une enzyme appelée FAAH. Cette protéine décompose l’endocannabinoïde anandamide – une molécule qui joue un rôle important dans l’humeur et l’appétit. En inhibant la FAAH, le CBD pourrait temporairement augmenter les niveaux d’anandamide[17]. |
Sérotonine |
Hors du SEC, plusieurs cannabinoïdes activent également les récepteurs à sérotonine. Tout comme le SEC, le système sérotoninergique est également composé de molécules de signalisation, de récepteurs et d’enzyme. Globalement, ce réseau aide à réguler le sommeil, l’appétit et les fonctions cognitives. Le CBD et le THC ont une affinité pour les récepteurs à sérotonine[18] et pourraient donc avoir la capacité de moduler l’humeur. |
GABA et Glutamate |
Le GABA et le glutamate sont le yin et le yang de la neurotransmission. Le GABA agit en inhibant l’activité neurologique, alors que le glutamate l’augmente. Des niveaux excessifs de glutamate sont impliqués dans les troubles obsessionnels-compulsifs, les crises convulsives et l’anxiété. Le THC agit en inhibant les neurones libérateurs de glutamate[19], ce qui peut entraîner une diminution de la sensation de récompense avec le temps. Et pour le CBD ? Ce cannabinoïde se lie aux récepteurs GABA. Des chercheurs pensent que ce mécanisme pourrait s’avérer prometteur dans le domaine des crises convulsives et de l’anxiété. |
Dopamine |
La dopamine joue un rôle crucial dans la récompense et la motivation. C’est la raison pour laquelle l’effet planant est si agréable pour autant de personnes. Le THC provoque un pic de dopamine quand il se lie aux récepteurs CB1. En plus de déclencher des sensations d’euphorie, cette sensation agréable indique au cerveau de revenir à ce comportement encore et encore. |
Les effets négatifs du cannabis pour la santé du cerveau
Nous connaissons certains des possibles bienfaits de l’herbe pour le cerveau et leurs mécanismes, mais qu’en est-il des inconvénients ? Ce qui suit présente quelques-uns des effets négatifs potentiels de la plante.
Trouble de l’usage du cannabis
Les défenseurs passionnés du cannabis vous diront qu’il n’est pas addictif. Cependant, environ 30 % des personnes qui consomment du cannabis développent un trouble de l’usage du cannabis[20] (CUD). Parmi les indicateurs majeurs d’un CUD, on retrouve :
- Envies de cannabis
- Échec de l’arrêt du cannabis
- Consommation ininterrompue en dépit de la détérioration des relations personnelles
- Nécessité de plus de cannabis pour ressentir les mêmes effets
Le CUD survient en raison de la manière dont le THC impacte le centre de récompense du cerveau. Les sensations agréables obtenues en planant motivent le cerveau à rechercher encore du THC et à répéter le même comportement. Cependant, les sensations positives associées à l’effet planant finissent par s’émousser alors que l’exposition à long terme au THC diminue les niveaux de sérotonine et réduit l’expression du récepteur CB1.
Psychose et schizophrénie
Le cannabis et tout lien potentiel avec la psychose et la schizophrénie chez les populations à risque sont actuellement étudiés. Cette exploration en cours inclut également tout potentiel du cannabis d’exacerbation des symptômes chez les personnes déjà diagnostiquées. Des études[21] par neuro-imagerie ont également montré que l’exposition au THC au cours de l’adolescence pouvait avoir un effet négatif sur la morphologie du cerveau.
Troubles de la mémoire
Si vous avez déjà fumé du cannabis, vous avez probablement fait l’expérience de la perte de mémoire à court terme qui survient souvent quand on plane. Le THC affecte la mémoire à court terme en modifiant l’activité[22] dans l’hippocampe. Même si ce n’est qu’une gêne mineure pour la plupart des personnes, les troubles de la mémoire à court terme peuvent provoquer une détresse à des degrés variés chez les personnes sensibles.
Une note sur la consommation de cannabis responsable
Tout le monde ne fait pas l’expérience d’effets secondaires cognitifs négatifs en consommant du cannabis. Cependant, une petite population de consommateurs rencontre des difficultés de santé mentale significatives à la suite d’une forte consommation. Pour cette raison, plusieurs organisations cherchent à promouvoir une consommation responsable du cannabis.
Les Principes d’une Consommation Responsable du Cannabis publiées par la NORML conseillent les consommateurs pour une consommation du cannabis raisonnée.
Sources Externes
- Mapping the brain: scientists define 180 distinct regions, but what now? - Queensland Brain Institute - University of Queensland https://qbi.uq.edu.au
- Foreword - Discovering the Brain - NCBI Bookshelf https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- Cannabis, alcohol and cigarette use during the acute post-concussion period - PubMed https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov
- Understanding the endocannabinoid system as a modulator of the trigeminal pain response to concussion - PMC https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- Cannabinoid Receptor Signaling in Central Regulation of Feeding Behavior: A Mini-Review - PMC https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- Efficacy of medicinal cannabis for appetite-related symptoms in people with cancer: A systematic review - PubMed https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov
- Cannabidiol Reduces the Anxiety Induced by Simulated Public Speaking in Treatment-Naïve Social Phobia Patients - PMC https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- Effects of cannabidiol (CBD) on regional cerebral blood flow - PubMed https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov
- CKS is only available in the UK | NICE https://cks.nice.org.uk
- The role of the endocannabinoid system in pain - PubMed https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov
- Cannabis and Pain: A Clinical Review - PMC https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0047637415300099
- Interaction of Cannabis Use and Aging: From Molecule to Mind - PMC https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- Cannabinoids remove plaque-forming Alzheimer’s proteins from brain cells - Salk Institute for Biological Studies https://www.salk.edu
- Pros and Cons of Marijuana in Treatment of Parkinson’s Disease - PMC https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- Frontiers | Are CB2 Receptors a New Target for Schizophrenia Treatment? https://www.frontiersin.org
- Cannabidiol enhances anandamide signaling and alleviates psychotic symptoms of schizophrenia - PMC https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- Cannabidiol modulates serotonergic transmission and reverses both allodynia and anxiety-like behavior in a model of neuropathic pain - PMC https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- Why Marijuana Displeases | National Institute on Drug Abuse (NIDA) https://nida.nih.gov
- Addiction | Health Effects | Marijuana | CDC https://www.cdc.gov
- The Association Between Cannabis Use and Schizophrenia: Causative or Curative? A Systematic Review - PMC https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- What are marijuana's long-term effects on the brain? | National Institute on Drug Abuse (NIDA) https://nida.nih.gov
Avertissement:
Ce contenu est conçu dans un but purement éducatif. Les informations fournies proviennent de recherches rassemblées depuis des sources externes.