The RQS Blog

.


By Luke Sumpter


On estime que 147 millions de personnes[1] dans le monde consomment du cannabis chaque année. De manière récréationelle, il est fumé, mangé, vaporisé et même ajouté à du café le matin. Des millions de personnes consomment aussi cette herbe pour des raisons médicales. Cependant, la vérité est qu’on ne sait que peu de choses à son sujet et au sujet de son fonctionnement sur le corps humain.

La crise anti-marijuana des années 1930, menée par les États-Unis, a grandement changé la perception de cette plate et le gouvernement fédéral a fini par la classer en drogue d’annexe 1 par le biais du Controlled Substances Act de 1970[2].

De nos jours, la légalisation du cannabis médical et récréatif continue de changer le monde, mais la plante conserve malheureusement les stigmates résiduels. Cette situation enferme les chercheurs dans une toile de réglementations strictes et souvent illogiques, qui érige des barrières et des freins qui viennent leur compliquer la vie.

Leurs efforts de compréhension totale de la plante, de son action sur le corps et de ses usages médicaux sont ralentis et même complètement entravés par la réglementation bureaucratique.

Pourtant, la recherche est vitale. Le cannabis devient de plus en plus populaire, il n’y a donc jamais eu autant besoin de recherches bien plus détaillées.


La recherche permet une meilleure éducation des législateurs, des docteurs, des patients, du grand public et la mise en avant de ce que peut et ne peut faire le cannabis afin de mettre un terme aux stigmates qui y sont associés.

Cela mène à une consommation plus saine, de meilleures réglementations, et un traitement des patients amélioré ainsi qu’un meilleur développement de produits qui leur seraient destinés.

La recherche sur le cannabis n’a fait que gratter la surface

Les chimistes ont identifié plus de 120 cannabinoïdes[3] (ces molécules fascinantes quasi uniques à l’herbe). Ils ont également découvert la présence de plus de 200 terpènes aromatiques[4] ainsi qu’un tas d’autres molécules, y compris des flavonoïdes.

Les biologistes continuent de dévoiler les mystères du système endocannabinoïde (SEC), ce vaste réseau régulateur présent dans tout le corps qui permet à nos autres systèmes de fonctionner de manière optimale. Les composés présents dans le cannabis sont capables de moduler le SEC à un degré étonnant.

Étonnamment, les universitaires derrière ces découvertes ont réussi à être des pionniers dans un cadre réglementaire strict et prohibitif. On peut croire que d’énormes progrès ont été faits dans le domaine du cannabis et ne pas se tromper. Mais en réalité, les chercheurs ont des années de retards en raison de la restriction des recherches.

Maintenant, examinons les freins auxquels certains pays font face ainsi que des solutions potentielles.

La recherche sur le cannabis n’a fait que gratter la surface

La situation aux États-Unis

16 États de la nation ont légalisé le cannabis récréatif, ce qui signifie que les adultes de ces régions peuvent se rendre dans un dispensaire, acheter des têtes et fumer, dabber et manger leur cannabis comme bon leur semble.

Les États sont libres d’adopter leurs propres lois, mais la loi suprême détenue par le gouvernement fédéral peut l’emporter sur une telle législation, tant qu’elle n’enfreint pas la Constitution. Bien que de nombreux États proposent du cannabis médical/récréatif, le gouvernement fédéral conserve un point de vue drastiquement différent.

Obstacles réglementaires

La Drug Enforcement Administration (DEA) fédérale classifie le cannabis comme une drogue en annexe 1[5]. Les substances placées dans cette catégorie sont considérées comme « n’ayant pas d’usage médical actuellement accepté et montrant un fort potentiel d’abus ».

Bizarrement, la cocaïne et la métamphétamine sont toutes deux classées en annexe 2, où elles sont reconnues pour leur potentiel médical. Puisque le cannabis partage le même statut légal que l’héroïne aux yeux du gouvernement, les scientifiques sont obligés de demander une licence auprès de la DEA et de la Food and Drug Administration (FDA) pour pouvoir mener des recherches sur l’herbe.

La majorité des études concernant le potentiel thérapeutique du cannabis a employé des versions synthétiques des composés trouvés naturellement au sein de la plante. Cela a poussé la FDA à approuver les trois médicaments à base de cannabinoïdes dérivés d’isolats de synthèse que sont : le Marinol, le Syndros, le Cesamet.

En 2018, l’agence a approuvé l’Epidiolex[6] (cannabidiol) comme étant le premier médicament dérivé du cannabis. Mais l’étude de l’herbe en tant que matière première reste difficile en raison des difficultés d’accès et de la faible qualité du matériel.

Problèmes avec la réserve fédérale

Une fois que les chercheurs obtiennent la licence, il leur est possible d’étudier uniquement les échantillons de cannabis fournis par des sources approuvées par la DEA. Pour l’instant, l’Université du Mississippi a pour objectif de fournir le cannabis au monde académique. Il y a de sérieux problèmes avec la réserve fédérale de cannabis. L’université récolte près de 510 kg de cannabis[7] grâce à ses installations intérieures et extérieures chaque année. À la suite des récoltes des techniciens effritent les fleurs en une fine poudre et les conservent dans des congélateurs à −20 °C, parfois pendant des années.

Au moment où les chercheurs mettent leur main sur le matériel, celui-ci ne contient que très peu de terpènes et des niveaux de THC d'à peu près 6 %. Les scientifiques prennent mal ce niveau de qualité. Le docteur et membre du conseil d’administration de Doctors for Cannabis, Peter Grinspoon, décrit ce matériel comme une boue marron bonne à jeter[8].

Problèmes avec la réserve fédérale

Comment les freins à la recherche impactent le marché américain du cannabis

Non seulement ces restrictions sévères ralentissent l’effort de compréhension de la plante, mais elles impactent aussi directement le marché en lui-même. Les scientifiques du cannabis sont désireux d’explorer la manière dont les produits riches en THC disponibles dans les dispensaires affectent les clients. Ces découvertes pourraient contribuer à la santé publique, au marketing commercial et à l’éducation en permettant aux consommateurs de faire des choix plus informés.

Mais les scientifiques ne sont pas en mesure de produire des découvertes valides et cohérentes lorsque tout ce qui leur est laissé pour travailler, c’est une herbe de mauvaise qualité. Jahan Marcus, co-fondateur de l’International Research Center on Cannabis and Mental health a statué sur la situation[9] en déclarant que « le système fédéral fait en sorte que la recherche sur le cannabis échoue ».

Marcu a aussi mis en avant à quel point il restait difficile de mener une étude solide sur le cannabis en déclarant[10] « Sous ce régime, il est impossible de recevoir l’approbation pour une étude en phase 2 et au-delà. Nous faisons face à de strictes limitations en ce qui concerne la publication de données cliniques liées au cannabis ». Marcu a également mentionné que dans de nombreux états, les adultes peuvent avoir accès à du cannabis plus facilement qu’à de la bière, pour autant, les scientifiques ne sont pas autorisés à analyser ce qu’ils ont le droit de consommer.

Heureusement, la DEA a reconnu les plaintes[11] des chercheurs en ce qui concerne la faible qualité du matériel qui leur est laissé. L’agence passe actuellement en revue des applications qui pourraient permettre à plus de cultivateurs de soutenir des recherches validées par la DEA. Nous espérons que ces nouveaux cultivateurs seront à même de produire un cannabis de qualité similaire à celui que l’on retrouve très facilement en dispensaire dans toute la nation.

Barrières bureaucratiques au Canada

Les processus bureaucratiques inhibent aussi la portée de la recherche sur le cannabis un peu plus au Nord, au Canada.

Les scientifiques ont fait connaitre leurs inquiétudes en ce qui concerne l’enchevêtrement de la recherche impartiale dans le filet de l’idéologie politique.

Ce pays a légalisé le cannabis récréatif en 2018. Depuis lors, des entreprises pharmaceutiques mondiales majeures ont élu le Canada plutôt que les États-Unis en raison de leur processus de demande de brevet plus fluides[12].

Malgré le fort intérêt commercial qui existe pour le nouveau marché du cannabis canadien, un énorme fossé existe entre le monde universitaire et industriel et le gouvernement refuse de construire le pont qui unifiera les deux. Avant de nous plonger plus au cœur de certain de ces problèmes, le Canada mérite tout de mème un certain crédit.

Pour commencer, le gouvernement a réglementé la production et la vente[13] de produits comestibles, d’extraits et de produits topiques au cannabis en 2019, un acte qui aura permis une augmentation de la variété des produits disponibles à la vente. Le parlement a aussi versé des fonds à des programmes d’éducation des jeunes, des centres de désintoxication et des organisations de santé mentale suite à la légalisation du cannabis. Malgré toutes ces superbes avancées, des conflits subsistent entre les scientifiques et les responsables gouvernementaux pour ce qui est d’ouvrir les portes de la recherche.

Barrières bureaucratiques au Canada

Les chercheurs universitaires contre-attaquent

La Section 16 de la loi sur le cannabis[14] du Canada interdit les chercheurs universitaires de former des partenariats avec des entreprises du cannabis en tant que sponsor officiel. Cependant, les universitaires sont libres de développer une telle relation avec des entreprises vendant du pétrole ou du gaz, ainsi qu’avec des entreprises pharmaceutiques.

Les universitaires sont aussi frustrés par le sectionnement de ces deux secteurs. Ouvrir la porte à ces partenariats viendrait libérer un flux massif de revenus pour alimenter des études qui sont sous-financées. Ces études pourraient permettre de peindre un tableau plus clair de l’impact du cannabis sur la santé publique, sur la société ainsi que son rôle potentiel en tant que produit thérapeutique.

Les universitaires du cannabis canadiens nient le fait que ces partenariats ne serviraient qu’en tant qu’investissement à des intérêts commerciaux. Même s’il est vrai que ces facteurs attireraient de grosses entreprises, les résultats de cette recherche serviraient le pays et le marché du cannabis dans son ensemble.

Au lieu de cela, les fonctionnaires gouvernementaux font office d’intermédiaires. Ils prélèvent des taxes générées par l’industrie du cannabis puis les redistribuent aux universités, mais ils refusent pour autant de laisser les deux secteurs travailler ensemble indépendamment.

L’université d’Alberta a proposé plusieurs recommandations pour assister à la levée des freins à la recherche. On trouve parmi ces points :

  • La levée des restrictions de la recherche entre l’industrie du cannabis et les universités
  • Offrir un meilleur accueil aux résultats de la recherche scientifique sur le cannabis et les considérer comme égaux à ceux associés à tout autre produit agricole
  • Tirer parti des opportunités de partenariat existantes en permettant aux entreprises de cannabis de s’impliquer en tant que collaborateurs
  • Développer les meilleures pratiques pour donner lieu à des relations éthiques entre chercheurs et entreprises
  • Financement direct et équivalent pour les études qui examinent les avantages thérapeutiques du cannabis et celles qui étudient ses effets négatifs sur la santé

Recherche cannabique en Israël : un modèle phare

Israël a une approche relativement détendue face au cannabis. Bien que non légal, ses citoyens peuvent posséder jusqu’à 15 grammes sans faire face à des poursuites. Malgré son retard en ce qui concerne le cannabis récréatif, le pays est le leader mondial de l’innovation dans le secteur du cannabis.

Contrairement aux États-Unis, le gouvernement israélien facilite la recherche du cannabis de manière exceptionnelle. La nation sert aussi d’exemple pour le Canada en nous montrant ce qui peut arriver lorsque les universités et l’industrie du cannabis collaborent en liberté.

En 2019, l’université hébraïque de Jérusalem a accueilli une conférence sur le cannabis[15] destinée à construire une relation entre les institutions et les acteurs les plus importants de l’industrie. Loin d’être des novices dans ce domaine, l’Université hébraïque a vu naitre des scientifiques du cannabis légendaires tels que le Dr Raphael Mechoulam, l’homme qui a découvert le THC.

L’université hébraïque a aussi installé un Centre de recherche multidisciplinaire sur les cannabinoïdes. Cette structure soutient plus de 30 laboratoires au travers du pays et se concentre sur quatre principaux domaines de recherche :

  • Technologies agricoles associées
  • Méthodes de formulation et de fabrication
  • Nouveaux traitements
  • Traitements combinés

La conférence d’une journée tenue par l’université a facilité le face-à-face entre des entrepreneurs du cannabis et des membres de faculté. Ce genre d’environnement permet aux deux secteurs de réfléchir ensemble, de planifier et de paver la voie vers le progrès sans se confondre dans des intermédiaires bureaucratiques. L’année passée, en 2018, l’université a également conclu 25 accords de licence et collaborations de recherche avec l’industrie.

Les universitaires du cannabis reçoivent aussi le soutien du ministère de la Santé. En 2018, ce ministère a donné 8 millions de shekels[16] à plusieurs programmes de recherches portés sur le cannabis. Les autorités sont en faveur d’un nombre croissant de recherches pour encourager une approche du cannabis médical basée sur les preuves, un objectif qui n’est atteignable que par le biais de la promotion de la recherche et des avancées scientifiques dans le domaine.

Recherche cannabique en Israël : un modèle phare

Développements actuels des études et du marché du cannabis en Israël

Les chercheurs israéliens repoussent les limites de la recherche sur le cannabis. Le cultivateur officiel le plus important cultive pas moins de 230 variétés[17] dans ses serres !

D’autres développements intéressants incluent :

  • Le test de cannabinoïdes[18] sur les globules blancs de patients du COVID-19
  • Le développement pharmaceutique[19] des acides cannabinoïdes
  • L’exploration du rôle du cannabis contre la maladie d’Alzheimer[20]
  • L’exploration du potentiel thérapeutique[21] des combinaisons de cannabis, de champignons médicinaux et d’autres herbes

Israël a encore du chemin à faire en ce qui concerne le cannabis récréatif, mais ce pays est clairement le meneur des domaines de recherches du cannabis médical et de l’innovation.

Comment les lois sur le cannabis affectent la recherche en Europe

L’Europe a de tout en ce qui concerne les lois sur le cannabis. Beaucoup de pays, y compris l’Allemagne, l’Italie, la Belgique et les nations scandinaves disposent d’un programme de cannabis médical sous une forme ou une autre. Cependant, il reste difficile pour la majorité des patients d’accéder légalement à du cannabis médical.

Dans des pays tels que l’Allemagne, le prix du cannabis médical[22] reste élevé, car les entreprises d’assurance refusent souvent d’en couvrir les coûts. Au Royaume-Uni, seule une petite poignée de patients est autorisée à accéder au cannabis. La prescription de médicaments au cannabis est aussi limitée à quelques maladies seulement, on y trouve l’épilepsie infantile, les nausées provoquées par la chimiothérapie et la sclérose en plaques.

Quelle destination l’Europe peut-elle prendre ?

L’important manque d’essais sur l’humain a stoppé la compréhension scientifique et l’application médicale de l’herbe en Europe ces dernières décennies. Les restrictions sur la recherche sont après tout la marque de fabrique de la prohibition du cannabis.

Stuart Lambie, secrétaire général de Medical Cannabis Europe, a mis en avant l’impact négatif causé par les freins majeurs à la recherche[23] sur ce continent en déclarant :

« Très peu de recherches ont été menées sur le cannabis ces dernières années et en raison de son illégalité, nous nous retrouvons essentiellement à la case départ. Il est désormais important de définir des objectifs très clairs : il y a un tas de types de maladie qui pourraient être soulagées par la consommation de cannabis ou de cannabinoïdes, mais qui font aussi face au manque actuel de recherches officielles ».

Quelle destination l’Europe peut-elle prendre ?

Lambie pointe aussi du doigt une solution possible pour prendre de l’élan en Europe dans les années à venir. « Nous avons eu confirmation que la Commission européenne receuillera les demandes de financements de recherches sur le cannabis médical par le biais du programme de financement de la recherche Horizon ».

Le programme Horizon de l’Union européenne et ses 100 milliards d’euros détiennent le statut du programme de recherche et d’innovation multinational le plus grand. Horizon Europe a appelé à sa première vague de demandes de subventions[24] en février 2021 et continuera à verser de l’argent au cours des sept prochaines années. Horizon se concentrera sur des questions clés, notamment la santé et le changement climatique, et les chercheurs du cannabis espèrent s’assurer une part du gâteau.

L’évolution de la recherche sur le cannabis : progrès et réserves

Il est évident que même si des progrès ont été faits, nous sommes loin d’utiliser l’herbe au mieux de nos capacités. Finalement, limiter la recherche sur quelque sujet que ce soit n’est jamais une bonne chose. Plus de recherche signifie une meilleure compréhension de la manière dont le cannabis pourrait assister une grande quantité de troubles de la santé, sans même mentionner le facteur économique par le biais de la création d’emploi et le prélèvement de taxes. Cela générerait un effet d’entraînement, améliorant l’éducation des professionnels de la santé, des représentants du gouvernement et du grand public.

Sources Externes
  1. Alcohol, Drugs and Addictive Behaviours https://www.who.int
  2. About Cannabis Policy | APIS - Alcohol Policy Information System https://alcoholpolicy.niaaa.nih.gov
  3. CSIRO PUBLISHING | Australian Journal of Chemistry https://www.publish.csiro.au
  4. The Cannabis Terpenes https://www.ncbi.nlm.nih.gov
  5. Drug Scheduling https://www.dea.gov
  6. FDA Approves First Drug Comprised of an Active Ingredient Derived from Marijuana to Treat Rare, Severe Forms of Epilepsy | FDA https://www.fda.gov
  7. Cannabis research stalled by federal inaction https://cen.acs.org
  8. Legal weed is everywhere — unless you’re a scientist - POLITICO https://www.politico.com
  9. Marijuana researchers shackled by federal laws, regulations https://www.mercurynews.com
  10. Regulators need to rethink restrictions on cannabis research https://www.nature.com
  11. US DEA moves to expand cannabis for research https://cen.acs.org
  12. Why is Big Pharma Heading to Canada for its Cannabis Patents? - Canna Law Blog™ https://harrisbricken.com
  13. Health Canada finalizes regulations for the production and sale of edible cannabis, cannabis extracts and cannabis topicals - Canada.ca https://www.canada.ca
  14. Cannabis Act https://laws-lois.justice.gc.ca
  15. Hebrew University hosts cannabis conference to forge way forward | The Times of Israel https://www.timesofisrael.com
  16. Israel to legalize medical cannabis this year | Biz Israel http://www.bizisrael.com
  17. Israel to legalize medical cannabis this year | Biz Israel http://www.bizisrael.com
  18. Israeli Researchers Say Medical Cannabis Could Treat Some COVID-19 Symptoms https://nocamels.com
  19. Father of cannabis research plans a new revolution nearly 60 years later - The Jerusalem Post https://www.jpost.com
  20. Notes From The Cutting Edge: Israeli Researcher Dedi Meiri On Cannabis, Alzheimer’s And Dementia https://www.forbes.com
  21. An Israeli company combines mushrooms with marijuana to treat diseases https://drugsinc.eu
  22. Medical cannabis policy and practice in Germany https://www.healtheuropa.eu
  23. Medicinal cannabis policy and research in Europe https://www.healtheuropa.eu
  24. How Europe’s €100-billion science fund will shape 7 years of research https://www.nature.com
Avertissement:
Ce contenu est conçu dans un but purement éducatif. Les informations fournies proviennent de recherches rassemblées depuis des sources externes.

Paramètres des cookies

Nous souhaitons obtenir votre autorisation pour utiliser vos données aux fins suivantes :

Cookies techniques

Les cookies techniques assurent le bon fonctionnement de notre site web et nous permettent de personnaliser certains éléments.

Cookies de préférences

Les cookies de préférences nous permettent de mémoriser des informations qui influent sur l’aspect de notre site web, par exemple votre langue préférée en fonction de votre région.

Cookies analytiques

Les cookies analytiques nous donnent un aperçu du trafic sur le site web et du comportement des clients comme le nombre de personnes qui visitent notre site, la durée de leur navigation et les parties de notre site que les internautes visitent.

Que sont les cookies ?

Les cookies sont de petits blocs de données provenant d’un site web particulier qui sont stockés sur l’ordinateur d’un utilisateur pendant qu’il navigue sur Internet. Les cookies ont plusieurs fonctions différentes. Certains d’entre eux suivent l’activité du navigateur, ce qui permet aux entreprises de diffuser des publicités ciblées. D’autres servent à mémoriser les informations de connexion de l’utilisateur à différents sites web afin d’accélérer et faciliter l’accès aux réseaux sociaux ou d’autres sites. Comme chaque cookie possède son propre identifiant unique, ces données permettent aux propriétaires de sites web de mesurer le trafic unique entrant sur leur site.

Pourquoi utilisons-nous des cookies ?

Les cookies sont pratiques sur notre site, car ils veillent à ce que votre session reste active et que tous les articles ajoutés au panier y restent avant que vous ne passiez commande. Mais les cookies nous aident aussi. Les données qu’ils fournissent nous permettent d’améliorer notre site et de vous présenter des publicités ciblées correspondant à vos intérêts.

Quels types de cookies utilisons-nous ?

Cookies techniques

Les cookies techniques assurent le bon fonctionnement de notre site web et nous permettent de personnaliser certains éléments.

Cookies de préférences

Les cookies de préférences nous permettent de mémoriser des informations qui influent sur l’aspect de notre site web, par exemple votre langue préférée en fonction de votre région.

Cookies analytiques

Les cookies analytiques nous donnent un aperçu du trafic sur le site web et du comportement des clients comme le nombre de personnes qui visitent notre site, la durée de leur navigation et les parties de notre site que les internautes visitent.

Comment puis-je désactiver ou supprimer les cookies ?

Les cookies vous déplaisent ? Nulle inquiétude. Vous pouvez les désactiver (à l’exception de ceux nécessaires) dans les paramètres de votre navigateur. Cependant, le blocage des cookies peut avoir un impact sur votre expérience de navigation et vous empêcher de profiter de toutes les fonctionnalités techniques de notre site.

Politique de confidentialité

Pour assurer un environnement en ligne sûr et garantir une protection adéquate des données, nous nous conformons strictement à toutes les exigences légales. Dans la présente déclaration de confidentialité, nous fournissons des informations sur la manière dont les données sont collectées et dans quel but, sur les mesures de sécurité, sur les périodes de stockage et sur les coordonnées de contact.


NOM DE L’ENTREPRISE: SNORKEL SPAIN, SL (ci-après dénommée ROYAL QUEEN SEEDS)

C/ Vilar d'Abdelà, 5 (nave 1) CP: 08170 de Montornès del Vallès

+34 937 379 846

[email protected]


La présente politique de confidentialité définit les conditions dans lesquelles nous traitons les données personnelles chez ROYAL QUEEN SEEDS; cela inclut toutes les données personnelles collectées par le biais de notre site Web https

ROYAL QUEEN SEEDS recueille les données personnelles suivantes aux fins énumérées ci-dessous :

SECTION 1 – INFORMATIONS PERSONNELLES COLLECTÉES

1.1 Achats sur le compte

Les achats sur le compte ne peuvent être effectués que si vous êtes en possession d’un compte personnel. Lorsque vous créez un compte ou achetez quelque chose dans notre boutique, nous recueillons, dans le cadre du processus d’achat et de vente, les informations personnelles suivantes que vous nous fournissez :

Ces informations sont nécessaires pour la livraison. En outre, lorsque vous naviguez dans notre boutique, nous recevons automatiquement l’adresse IP (Internet Protocol) de votre ordinateur. Sur la base de ces informations, nous pouvons optimiser votre expérience en ligne tout en protégeant notre environnement en ligne.

Objectif de la collecte de données

Nous collectons et conservons les données relatives à votre compte aux fins suivantes :

(a) exécuter les obligations découlant de tout contrat conclu entre vous et nous, et vous fournir les informations, produits et services que vous pouvez nous demander ;

(b) créer, gérer et communiquer avec vous au sujet de votre compte et de vos commandes ;

(c) pour réaliser des études et des analyses de marché

(d) pour confirmer votre âge et votre identité, et pour détecter et prévenir la fraude.

1.2 Newsletters

Avec votre autorisation explicite, nous pouvons vous envoyer des newsletters sur notre boutique, nos nouveaux produits et d’autres actualités. Nous envoyons des newsletters sur la base de votre consentement explicite. Dans le cas où vous achetez un produit, et conformément à la réglementation en vigueur, nous pouvons vous envoyer des communications commerciales conformément à l’intérêt légitime de notre société, toujours à propos de produits ou de services similaires à ceux que vous avez achetés ou contractés. Dans tous les cas, vous pouvez exercer votre droit d’opposition par le biais des canaux annoncés dans la présente politique de confidentialité. Les informations suivantes sont collectées dans le cadre de la newsletter :

Nous n’avons pas besoin de connaître le sexe de la personne pour envoyer la newsletter (minimisation des données : la loi nous oblige à demander les données strictement nécessaires pour fournir le service et, dans ce cas, il n’est pas nécessaire de connaître le sexe pour envoyer la newsletter).

Objectif de la collecte de données

Les données collectées sont utilisées pour :

(a) personnaliser nos e-mails, y compris votre nom et votre sexe ;

(b) fournir un contenu spécifique au genre.

Vous pouvez retirer votre consentement à tout moment en utilisant le lien fourni dans la newsletter ou les informations de contact fournies dans la section 2.

1.3 Service client et formulaire de contact

Afin de fournir une assistance appropriée, les employés de notre service client ont accès aux informations relatives au compte. Par conséquent, leur soutien sera très efficace et amical. Les données fournies dans notre formulaire de contact sont utilisées par notre fournisseur de CRM, SuperOffice. Nous n’utiliserons vos données que pour répondre à votre message.

SECTION 2 – INTÉRÊT LÉGITIME

Si vous avez acheté l’un de nos produits, veuillez noter que nous pouvons traiter vos données personnelles à des fins promotionnelles, sur la base de l’intérêt légitime de Royal Queen Seeds, uniquement pour vous proposer des produits ou des services de notre société et des produits ou des services similaires à ceux que vous avez achetés. Vous pouvez exercer votre droit de refuser les messages futurs par les moyens indiqués dans la présente politique de confidentialité ou par le biais de toute notification que vous recevez.

2.1 How do you withdraw consent?

If you change your mind, you can withdraw your consent for us to contact you for the purpose of collecting, using, or disclosing your data at any time by reaching out to us at: [email protected].

SECTION 3 – DIVULGATION

Nous pouvons divulguer vos informations personnelles si la loi nous y oblige ou si vous enfreignez nos conditions générales d’utilisation.

SECTION 4 – DURÉE DE CONSERVATION DE VOS DONNÉES

Chez Royal Queen Seeds, nous ne conserverons pas vos données plus longtemps que nécessaire aux fins décrites dans la présente politique. Différentes périodes de conservation s’appliquent à différents types de données ; toutefois, la période la plus longue pendant laquelle nous conserverons normalement des données personnelles est de 10 ans.

4.1 Informations relatives au compte

Les données relatives au compte restent pertinentes tant que le consommateur est en possession d’un compte. Par conséquent, les données restent documentées tant que le compte existe. Lorsque nos clients suppriment un compte, les données associées sont supprimées dans un délai raisonnable. Les demandes concernant l’inspection ou la correction des données personnelles stockées ou la suppression d’un compte peuvent être envoyées à [email protected].

4.2 Newsletters

Si vous nous donnez votre consentement pour vous informer sur nos produits ou services, nous conserverons vos données jusqu’à ce que vous exprimiez votre souhait de ne plus recevoir de communications de notre part. Toutefois, nous effectuons régulièrement (tous les mois) un contrôle de pertinence. Les clients enregistrés (et leurs informations personnelles) seront supprimés si les clients ne répondent pas à notre demande. Aussi, l’envoi de notre newsletter est accompagné d’une fonction de désinscription. Les consommateurs peuvent retirer leur consentement en utilisant cette fonction de désinscription.

SECTION 5 – COOKIES

Cookies are small information files that notify your computer of previous interactions with our website. These cookies are stored on your hard drive, not on our website. Essentially, when you use our website, your computer displays its cookies to us, informing our site that you have visited before. This allows our website to function more quickly and remember aspects related to your previous visits (such as your username), making your experience more convenient. At Royal Queen Seeds, we use two types of cookies: functional and analytical.

5.1 Functional Cookies

Functional cookies are used to enhance your online experience. Among other things, these cookies track what is added to your shopping cart. The use of these cookies does not require prior authorization.

5.2 Analytical Cookies

Analytical cookies are used for research and market analysis. The data collected with these analytical cookies is anonymous, making it unusable for third parties. The use of these cookies does not require prior authorization.

SECTION 5 – SERVICES DE TIERS

Les services de tiers sont nécessaires pour effectuer des transactions et fournir nos services. En général, les fournisseurs tiers auxquels nous faisons appel ne collectent, n’utilisent et ne divulguent vos informations que dans la mesure où cela est nécessaire pour leur permettre d’exécuter les services qu’ils nous fournissent.

Toutefois, certains fournisseurs de services tiers, tels que les passerelles de paiement et autres processeurs de transactions de paiement, ont leurs propres politiques de confidentialité concernant les informations que nous devons leur fournir pour vos transactions.

Nous vous encourageons à lire les politiques de confidentialité de ces fournisseurs afin de comprendre comment ils traiteront vos informations personnelles.

En particulier, certains fournisseurs peuvent être situés ou avoir des installations situées dans une juridiction différente de la vôtre ou de la nôtre. Par conséquent, si vous choisissez de procéder à une transaction impliquant les services d’un tiers, vos informations peuvent être soumises aux lois de la juridiction dans laquelle ce fournisseur de services ou ses installations sont situés.

Dès que vous quittez notre site web ou que vous êtes redirigé vers le site web ou l’application d’un tiers, vous n’êtes plus soumis à la présente politique de confidentialité ni aux conditions d’utilisation de notre site web.

Service d’analyse web (données anonymes)

Sur ce site web, nous avons intégré un élément d’un service d’analyse web (avec une fonctionnalité d’anonymisation). L’analyse web peut être définie comme la collecte, le traitement et l’analyse de données sur le comportement des visiteurs de sites web. Un service d’analyse recueille, entre autres, des données sur le site web d’où provient une personne (le « référent »), sur les sous-pages qu’elle a visitées ou sur la fréquence et la durée de sa visite sur une sous-page. L’analyse web est principalement utilisée pour l’optimisation des sites web et pour l’analyse coût-bénéfice de la publicité sur Internet.

Service de messagerie

Pour effectuer les livraisons, nous faisons appel à un service de messagerie. Ce service de messagerie effectue la livraison entre notre entreprise et le domicile du consommateur. Pour mener à bien cette logistique, l’entreprise doit avoir accès au nom et à l’adresse du client.

Service de publipostage

Royal Queen Seeds fait appel à un prestataire avec un service de publipostage pour l’envoi de sa newsletter. Ce prestataire a accès à des informations de compte limitées liées au consentement (par exemple, l’adresse e-mail).

Services de marketing

Royal Queen Seeds bénéficie du soutien d’une société spécialisée dans les activités de marketing et de communication. Son accès aux informations personnelles est très limité et essentiellement anonyme.

Services de paiement

Chez Royal Queen Seeds, nous utilisons des services de paiement externes pour gérer nos transactions (par exemple, les paiements par carte de crédit).

SECTION 6 – SÉCURITÉ

Pour protéger vos informations personnelles, nous prenons des précautions raisonnables et suivons les meilleures pratiques du secteur pour garantir qu’elles ne sont pas perdues, mal utilisées, consultées, divulguées, modifiées ou détruites de manière inappropriée.

Si vous nous fournissez des informations relatives à votre carte de crédit, celles-ci sont cryptées à l’aide de la technologie Secure Socket Layer (SSL) et stockées à l’aide du cryptage AES-256. Bien qu’aucune méthode de transmission sur l’Internet ou de stockage électronique ne soit sûre à 100 %, nous respectons toutes les exigences PCI-DSS et mettons en œuvre des normes industrielles supplémentaires qui sont communément acceptées. Les informations relatives au compte sont protégées par une méthode de hachage. Cette méthode transforme l’information en un hachage généré. Ainsi, les informations confidentielles sont protégées et invisibles, même pour nous. En outre, nos bases de données sont exceptionnellement protégées contre les accès non autorisés. Par exemple, l’accès à la base de données n’est possible et autorisé que via des adresses IP approuvées (par exemple, depuis le siège de Royal Queen Seeds). Les autres tentatives et adresses sont toujours rejetées.

Aussi, les données sont anonymisées autant que possible, de sorte qu’elles ne peuvent pas être directement liées à un consommateur spécifique. Toutefois, ces données peuvent nous permettre de réaliser des études et des analyses de marché. En outre, les tiers concernés (par exemple, le service de publipostage) sont examinés avant notre collaboration, se conforment au GDPR de l’UE et reçoivent un accord de traitement. Au sein de Royal Queen Seeds, les employés se voient attribuer différentes autorisations d’accès. Une autorisation spécifique ne donne accès qu’aux informations strictement nécessaires à l’exécution d’une tâche. Les mesures de sécurité numérique sont sujettes à des changements et doivent répondre à des exigences élevées pour garantir la sécurité des clients en ligne. C’est pourquoi, chez Royal Queen Seeds, nous désignons un responsable de la sécurité. La vérification régulière et l’amélioration des mesures de sécurité (si nécessaire) font partie de son rôle.

SECTION 7 – MODIFICATIONS DE LA POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ

Nous nous réservons le droit de modifier cette politique de confidentialité à tout moment. Les modifications et clarifications entreront en vigueur dès leur publication sur le site web. Si nous apportons des modifications substantielles à la présente politique, nous vous informerons ici qu’elle a été mise à jour afin que vous sachiez quelles informations nous recueillons, comment nous les utilisons et dans quelles circonstances, le cas échéant, nous les utilisons et

SECTION 8 – VOUS AVEZ LE DROIT DE :