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Le potentiel du cannabis et du CBD contre les troubles endocriniens
Le système endocrinien emploie des molécules de signalement (hormones) pour conserver le délicat équilibre de notre corps et lui permettre un fonctionnement optimal. Sa perturbation provoque des troubles endocriniens et une longue liste de symptômes les accompagne. Des études en cours explorent la relation entre CBD et système endocrinien.
Sommaire:
Alors que l’on découvre la pleine portée du système endocannabinoïde, le cannabis continue d’être examiné pour ses effets sur ce système, ainsi que d’autres systèmes et processus biologiques. En ce moment, les chercheurs explorent la relation entre l’herbe et les troubles endocriniens. Le système endocrinien joue de nombreux rôles vitaux dans le développement humain, du début de notre vie jusqu’à nos vieux jours. Continuez votre lecture pour en savoir plus sur le système endocrinien, comment le cannabis l’influence et si le THC ou le CBD pourraient assister au traitement des troubles endocriniens dans le futur.
Qu’est-ce que le système endocrinien?
Le système endocrinien est constitué de glandes qui produisent des hormones. Ces substances régulatrices sont principalement le moyen de communication entre les différents tissus de l’organisme. Lorsque les hormones sont libérées dans la circulation systémique et transportées vers d’autres zones éloignées du corps, ce mode de signalisation est appelé signalisation endocrine. D’un autre côté, la signalisation paracrine est celle dans lequel les hormones agissent sur les cellules voisines.
Prenons en exemple l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA). L’interaction entre ces trois glandes dicte un mécanisme neuroendocrinien qui sert de médiateur des effets du stress. Tout commence par l’hormone de libération de la corticotrophine (CRH) dans l’hypothalamus, à la surface inférieure du cerveau, et se termine par la libération des hormones de stress adrénaline, noradrénaline et cortisol par les glandes surrénales situées au-dessus des reins.
Les glandes elles-mêmes sont un groupe spécialisé de cellules – parfois des organes hématopoïétiques – qui produisent des hormones particulières. En général, un système endocrinien sain aide l’organisme à communiquer correctement avec ses différentes parties, ce qui se traduit par exemple par des os sains, des niveaux d’énergie adéquats ou une humeur équilibrée.
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Pourquoi le système endocrinien est si important ?
Le système endocrinien joue un rôle multifacette dans la biologie humaine. Pensez au rôle vital qu’a la communication dans les relations humaines. Sans cela, la mécompréhension ne ferait qu’augmenter et tout irait à l’eau rapidement. La même logique peut s’appliquer au corps. Une bonne communication permet que tout tourne correctement.
L’objectif primordial du système endocrinien est de maintenir l’homéostasie, un état d’équilibre biologique qui nous maintient en vie et fonctionnel. Nous rencontrons quotidiennement des stimuli qui remettent en cause cet équilibre, et le système endocrinien aide à le rétablir grâce à de multiples mécanismes de régulation.
Par exemple, les cellules bêta du pancréas réagissent à une augmentation de la glycémie en libérant de l’insuline, une hormone qui ordonne aux muscles, au foie et aux cellules adipeuses de stocker du glucose. La boucle de rétroaction positive débute lorsque la glycémie commence à chuter, ce qui pousse les cellules du pancréas à arrêter de libérer de l’insuline et commencer à libérer du glucagon, ce qui pousse au retour de l’homéostasie.
Le système endocrinien lui-même se régule à l’aide de boucles de rétroaction positive et négative. En général, le corps utilise des boucles de rétroaction négative pour maintenir l’homéostasie. Par exemple, une augmentation des hormones thyroïdiennes T3 et T4 dans la circulation sanguine entraîne également l’axe HPA à réguler à la baisse sa propre production de ces hormones afin de prévenir les dommages. Un déséquilibre de ce système peut entraîner des problèmes de santé tels que l’hyperthyroïdie. L’allaitement est un exemple de boucle de rétroaction positive, qui est un mécanisme de régulation inhabituel. La succion du mamelon provoque la sécrétion de prolactine dans l’hypophyse. La glande mammaire produit alors plus de lait, car la stimulation du mamelon augmente.
On trouve de nombreux autres exemples au sein desquels le système endocrinien joue un rôle pour ramener le corps vers un état d’équilibre, y compris dans la régulation de la température, l’appétit, la lactation, l’ovulation et même l’accouchement.
Comment fonctionne le système endocrinien
Maintenant que vous connaissez les objectifs et fonctions primordiales du système endocrinien, intéressons-nous au fonctionnement de certaines des glandes majeures. Puis, nous explorerons le phénomène des troubles endocriniens et verrons comment le cannabis pourrait aider à les gérer.
Glandes endocrines
Le système endocrinien est composé de nombreuses glandes. Elles agissent comme une sorte de réseau et produisent des molécules de signalement vitales à la catalysation de changements physiologiques lorsqu’elles sont libérées dans la circulation systémique. Découvrez ci-dessous le rôle de quatre glandes endocrines cruciales.
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Glande thyroïde
Située dans le cou, cette glande en forme de papillon produit des hormones vitales qui aident à réguler le métabolisme, y compris :
Triiodothyronine (T3) | Thyroxine (T4) |
Triiodothyronine (T3) | Thyroxine (T4) |
En aidant à contrôler la santé métabolique, la glande thyroïde remplit les fonctions suivantes :
Régulation du métabolisme | Contrôle une partie de la fonction cardiaque | Contribue au développement et au fonctionnement normal du cerveau | Maintien de la santé osseuse |
Régulation du métabolisme | Contrôle une partie de la fonction cardiaque |
Contribue au développement et au fonctionnement normal du cerveau | Maintien de la santé osseuse |
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Glande pituitaire ou hypophyse
Aussi appelée « glande pituitaire », cet organe en forme de haricot réside à la base du cerveau, derrière l’arrête nasale, juste en dessous de l’hypothalamus. Bien que minuscule, cette glande surpuissante produit de nombreuses et importantes hormones, on y retrouve :
Hormone adrénocorticotrope (ACTH) | Hormone folliculo-stimulante (FSH) | Hormone lutéinisante (LH) | Hormone de croissance (GH) |
Prolactine (PRL) | Hormone thyréostimulante (TSH) | Ocytocine | Hormone antidiurétique vasopressine |
Hormone adrénocorticotrope (ACTH) | Hormone folliculo-stimulante (FSH) |
Hormone lutéinisante (LH) | Hormone de croissance (GH) |
Prolactine (PRL) | Hormone thyréostimulante (TSH) |
Ocytocine | Hormone antidiurétique vasopressine |
Ces molécules de signalisation provoquent des cascades qui ont un impact sur de nombreuses parties du corps, y compris les ovaires et les testicules, les cheveux et les reins, et même sur le comportement et les interactions sociales.
Contrôle du métabolisme général |
Maturation et développement des organes |
Implication dans la reproduction | Contrôle des fonctions de la plupart des autres glandes endocrines |
Contrôle du métabolisme général |
Maturation et développement des organes |
Implication dans la reproduction | Contrôle des fonctions de la plupart des autres glandes endocrines |
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Glande pinéale
Qualifiée de « siège de l’âme » par René Descartes, la glande pinéale est manifestement sous-étudiée et plusieurs aspects de ses fonctions restent mystérieux. Les ésotériques ont appelé cette glande le troisième œil et la culture new-age invoque souvent cette glande comme étant une source endogène de l’hallucinogène DMT. Cependant, les preuves scientifiques ne soutiennent[1] pas encore la libération de la DMT depuis la glande pinéale chez l’humain, malgré le fait que des chercheurs aient trouvé cette molécule dans la glande pinéale de rats[2].
Mettons les mythes de côté. La glande pinéale joue un rôle extrêmement important dans le corps, surtout en ce qui concerne le biorythme. Localisée dans le cerveau, où les deux hémisphères se rejoignent, cette glande ne mesure que 0,8 cm et ne pèse que 0,1 g Malgré sa petite taille, elle produit des hormones capitales :
Mélatonine | Sérotonine |
Mélatonine | Sérotonine |
La production de ces composés chimiques confère à la glande pinéale les fonctions suivantes.
Aide à la régulation du sommeil et l’endormissement (rythme circadien) | Impacte positivement la pression cardiaque et sanguine | Pourrait aider à réguler l’humeur |
Aide à la régulation du sommeil et l’endormissement (rythme circadien) | Impacte positivement la pression cardiaque et sanguine | ||||||
Pourrait aider à réguler l’humeur |
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Glande surrénale
Situées au-dessus des deux reins, ces glandes de forme triangulaire produisent et libèrent des hormones chargées de réguler notre réaction au stress, notre tension artérielle ou notre développement normal. Les glandes surrénales produisent notamment les hormones suivantes :
Cortisol | Aldostérone | Épinéphrine (adrénaline) | Norépinéphrine (noradrénaline) |
Cortisol | Aldostérone |
Épinéphrine (adrénaline) | Norépinéphrine (noradrénaline) |
Avec la capacité de synthétiser ces produits chimiques, les glandes surrénales catalysent une myriade de processus physiologiques parmi lesquels on retrouve :
Contrôle de l'utilisation de lipides, protéines et glucides | Suppression de l’inflammation | Contribuant au développement sexuel | Contrôle de la pression sanguine |
Contrôle de l'utilisation de lipides, protéines et glucides | Suppression de l’inflammation |
Contribuant au développement sexuel | Contrôle de la pression sanguine |
Troubles endocriniens
Il est clair que le système endocrinien joue un rôle crucial dans le maintien de la santé et des fonctions corporelles. Mais que se passe-t-il lorsque des problèmes surviennent et que ce réseau de signalisation est perturbé ?
Les dysfonctionnements peuvent entraîner des troubles endocriniens. Lorsqu’une glande produit trop ou pas assez d’une hormone spécifique, et que cela ne peut pas être correctement contrôlé par les boucles de rétroaction, l’organisme fait alors face à de graves difficultés pour maintenir l’homéostasie.
Plusieurs différents problèmes peuvent provoquer une altération au niveau hormonal, y compris :
Tumeurs ou lésions aux glandes | Infection | ||||||
Défaut de production d’hormones et interruption de la cascade de signalisation qui s’ensuit |
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Symptômes des troubles endocriniens
Il existe de nombreux différents types de troubles endocriniens, chacun est associé à son propre lot de symptômes. Ci-dessous, vous trouverez les plus communs :
Insuffisance surrénale ou maladie d'Addison | Faiblesse musculaire, perte d'appétit, perte de poids, douleurs abdominales, hypotension |
Maladie de Cushing | Visage rouge et gonflé, accumulation de graisses à la base du cou, peau qui rougit facilement. |
Hyperthyroïdie | Nervosité, anxiété, irritabilité, sautes d'humeur, troubles du sommeil et de l'alimentation |
Hypothyroïdie | Fatigue, prise de poids, lenteur dans les mouvements et pensées, ongles et cheveux cassants. |
Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) | Menstruations irrégulières, prise de poids, peau grasse ou acné, difficulté à tomber enceinte. |
Diabète sucré | Soif accrue, faim extrême, fatigue, cécité, mictions fréquentes, troubles neuropathiques, insuffisance rénale. |
Insuffisance surrénale ou maladie d'Addison | Faiblesse musculaire, perte d'appétit, perte de poids, douleurs abdominales, hypotension |
Maladie de Cushing | Visage rouge et gonflé, accumulation de graisses à la base du cou, peau qui rougit facilement. |
Hyperthyroïdie | Nervosité, anxiété, irritabilité, sautes d'humeur, troubles du sommeil et de l'alimentation |
Hypothyroïdie | Fatigue, prise de poids, lenteur dans les mouvements et pensées, ongles et cheveux cassants. |
Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) | Menstruations irrégulières, prise de poids, peau grasse ou acné, difficulté à tomber enceinte. |
Diabète sucré | Soif accrue, faim extrême, fatigue, cécité, mictions fréquentes, troubles neuropathiques, insuffisance rénale. |
Cannabinoïdes et système endocrinien
Où se trouve la place des cannabinoïdes dans tout cela ? S’il y a bien une chose que l’on sait sur le système endocannabinoïde (SEC), vous saurez à quel point ces composés du cannabis peuvent affecter notre corps. En effet, le SEC se caractérise par un réseau de substances et de sites récepteurs situés, entre autres, sur les organes endocriniens tels que l’hypothalamus, l’hypophyse et la thyroïde.
Tout comme le système endocrinien, le SEC s’épanouit dans le maintien de l’homéostasie. Il assiste la régulation de la masse osseuse, de l’appétit, de l’humeur, du déclenchement des neurotransmetteurs et bien plus encore. Notamment, les cannabinoïdes du cannabis influencent le SEC soit en se liant directement à ses récepteurs, soit en altérant indirectement les niveaux de nos propres endocannabinoïdes.
Mais comment les cannabinoïdes pourraient-ils aider à contrer les troubles du système endocrinien ? Nous n’en sommes pas certains et ce n’est probablement pas près d’être le cas. Des essais cliniques contrôlés et précis sont nécessaires à une compréhension basée sur des preuves. Cependant, des études en cours examinent comment le THC et le CBD pourraient cibler spécifiquement certains symptômes de ces maladies.
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THC et système endocrinien
Il y a de bonnes chances pour que vous connaissiez le THC. Cette molécule est à la base des effets euphoriques et enivrants du cannabis et semble être le cannabinoïde le plus abondant des cultivars modernes. Bien que certains consommateurs n’apprécient pas les effets ou souffrent des effets secondaires du cannabis, d’autres apprécient pleinement l’expérience et trouvent que le THC contribue à améliorer leur qualité de vie.
Par exemple, certaines personnes peuvent émettre des suppositions sur le rôle du THC dans la stimulation de l’appétit, une propriété qui pourrait aider à contrer la perte d’appétit présente avec certaines maladies endocriniennes, telles que les troubles de la thyroïde. Cela pourrait être intéressant sur le plan médical. Des médicaments à base de cannabis tels que le Marinol, qui imite les effets du THC, sont actuellement utilisés pour stimuler l’appétit[3] chez des patients souffrant de maladies compatibles..
Les chercheurs explorent aussi le THC et son potentiel impact positif sur l’humeur. Nous savons qu’à court terme, la molécule provoque un pic de dopamine dans le cerveau, ce qui donne lieu à de l’euphorie et de la relaxation. Cependant, sur le long terme, les consommateurs pourraient voir cet effet s’aveugler[4]. De ce fait, plus d’études sont nécessaires afin de comprendre le lien entre le cannabis et l’humeur chez les patients atteints de troubles endocrines.
Qu’en est-il des sensations de douleurs chroniques qui vont de pair avec certains troubles endocriniens ? Les scientifiques spécialistes du cannabis étudient la manière dont le THC agit sur les voies de signalisation[5] de la douleur. Les développements futurs dans ce domaine permettront de découvrir si ce cannabinoïde pourrait aider à soulager les inconforts physiques vécus par certains patients.
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CBD et système endocrinien
Le CBD, ou cannabidiol, offre une série d’effets différents de ceux du THC. Alors que le THC se lie directement aux récepteurs du système endocannabinoïde, le CBD agit de plusieurs manières différentes. Il a une faible affinité de liaison avec ces sites, mais parvient à augmenter temporairement les niveaux d’anandamide endocannabinoïde par d’autres moyens. L’anandamide se liant aux mêmes sites que le THC, elle produit des effets similaires, bien que beaucoup moins euphoriques. Connue par certains comme la « molécule du bonheur »[6], l’anandamide fait l’objet d’études visant à déterminer son impact sur l’humeur et le bien-être mental.
Le CBD se lie aussi directement aux récepteurs TRPV1, on le perçoit comme un récepteur de cannabinoïde du "SEC étendu". Ce site joue un rôle dans la détection de la douleur et des études sont actuellement en cours afin de déterminer sur le CBD pourrait réduire la douleur par le biais de ce mécanisme[7].
Des études sont aussi en cours concernant les effets du CBD sur l’anxiété, un symptôme qui fait des ravages sur les personnes atteintes de troubles endocriniens tels que l’hyperthyroïdisme. Pour l’instant, les chercheurs ont testé le cannabinoïde[8] sur des sujets humains atteints d’anxiété généralisée. Espérons que d’autres essais cliniques exhaustifs viennent élucider l’impact de ce cannabinoïde sur les personnes atteintes de troubles endocriniens.
Cannabis : un futur traitement contre les troubles endocriniens ?
Le cannabis va-t-il jouer un rôle dans le traitement des troubles endocriniens ? Peut-être. Il est trop tôt pour le dire. Des études en cours révéleront dans quelle mesure les constituants de l’herbe peuvent aider à lutter contre les symptômes de certains troubles, et si le cannabis pourrait frapper à la racine de certaines de ces troubles.
Mais des revers sont inévitables. Tandis que le cannabis pourrait se montrer bénéfique, certaines données suggèrent que l’herbe pourrait aussi perturber le système endocrinien dans certains cas[9]. Les chercheurs sont désormais chargés de trouver des moyens d’utiliser le cannabis pour améliorer le fonctionnement du système endocrinien sans nuire à l’équilibre délicat des composés chimiques en cascade.
RQS, l’auteur ou le relecteur du document ne sont pas responsables de l’utilisation des informations.
Sources Externes
- SAGE Journals: Your gateway to world-class journal research https://journals.sagepub.com
- 'Mystical' psychedelic compound found in normal brains of rats https://www.sciencedaily.com
- Marinol https://www.drugs.com
- The effects of Δ9-tetrahydrocannabinol on the dopamine system https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- Cannabinoids and Pain: New Insights From Old Molecules https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- Brain activity of anandamide: a rewarding bliss? | Acta Pharmacologica Sinica https://www.nature.com
- CBD Effects on TRPV1 Signaling Pathways in Cultured DRG Neurons | JPR https://www.dovepress.com
- Cannabidiol as a Potential Treatment for Anxiety Disorders https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- Marijuana, phytocannabinoids, the endocannabinoid system, and male fertility | SpringerLink https://link.springer.com
Avertissement:
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