By Max Sargent

Parfois, on a l’impression que tous les jours, une nouvelle technologie ou un nouvel équipement apparaît sur le marché du cannabis, promettant toujours monts et merveilles quant aux rendements potentiellement améliorés ou une réduction des frais. Comme pour tout dans la vie, ce genre d’affirmations sont faciles à dire, mais pas si simples à faire. Si, en revanche, les environnements de culture rentables semblent être un sujet attrayant, les lampes de culture LEC pourraient constituer la prochaine étape dans les solutions d’éclairage adaptées au futur.

Avec un nombre accru de lumens par watt, la promesse de rendements améliorés, et un spectre de lumière plus naturel, les statistiques derrière les lampes LEC – ou connues sous l’autre nom de lampes CMH – semblent vraisemblablement être vraies. Cela, vaut-il le coup de s’y pencher pour autant ? Et quelles sont les limites du marché actuel de l’éclairage qui rendent cette mise à niveau si intéressante ?

LES PROBLÈMES DES SOLUTIONS D’ÉCLAIRAGE ACTUELLES

À l’heure actuelle, si vous souhaitez cultiver en intérieur, un éclairage suffisant est essentiel afin de stimuler le processus de photosynthèse. Les options récurrentes peuvent être divisées en quatre catégories : les lampes fluorescentes (CFL), les halogénures métalliques (MH), le sodium haute pression (HPS) et les diodes électroluminescentes (LED).

Premièrement, les CFLs sont les plus utilisées par les cultivateurs amateurs qui ne se concentrent que sur quelques plants. Elles sont facilement disponibles dans les quincailleries et les magasins de bricolage, produisent une quantité moyenne de lumière, et sont techniquement capables de porter vos plantules jusqu’à la récolte tant que le reste de la culture se trouve dans des conditions optimales. Étant donné qu’on les trouve dans la plupart des foyers, la durée de vie de ces ampoules est sporadique, mais de manière générale, on peut juste dire qu’elles fournissent un service relativement moyen. Les CFLs ne sont généralement pas recommandées pour la phase de floraison si vous pouvez avoir du meilleur matériel puisqu’elles sont trop faibles pour produire et déclencher une récolte furieuse.

Les lampes MH et HPS forment la pierre angulaire des installations pour ceux qui cultivent par passion jusqu’au niveau des opérations commerciales de grosse envergure. La première mentionnée est préférée pendant la phase végétative tandis que la seconde est souvent utilisée lors de la floraison. Malgré leurs différents usages, elles ont toutes les deux quelque chose en commun : des frais de fonctionnement élevés. Et tandis que ces deux sources permettent d’obtenir des rendements impressionnants, l’industrie semble se diriger vers une approche plus écologique et efficace, ce qui donne à nos lampes MH et HPS, un aspect un peu vieillot.

Avec le dernier arrivant, les LEDs offrent tous les spectres de lumière possibles des ampoules citées plus tôt, mais sans les frais de fonctionnement associés ou la chaleur générée. Elles sont rapidement devenues les ampoules de premier choix le temps que les cultivateurs apprennent à s’adapter aux nuances possibles d’une culture. C’était, cependant, jusqu’à l’arrivée des LEC ou des céramiques émettant de la lumière.

Types De Lumières Pour La Culture Du Cannabis

QUE SONT LES LEC ?

Voilà où repose l'essence du problème : que sont les lampes LEC et pourquoi sont-elles parfois appelées halogénures céramiques (CMH) ou halogénures métalliques (CDM) ? Heureusement, tous les termes signifient la même chose et, à mesure que la connaissance de la technologie augmente, ces termes deviennent interchangeables. Un éclairage LEC utilise un tube à céramique en arc, plutôt que la version à quartz des lampes MH classiques. Le résultat est une couleur plus naturelle qui produit plus de lumens par watt et dure beaucoup plus longtemps. Le modèle le plus courant de LEC est le modèle 315 W avec une ampoule couleur « 4 200 K ».

Avec une telle compétition de la part des LEDs, une solution d’éclairage qui paraît pourtant si pratique, en quoi les LEC sont-elles supérieures ?

LES AVANTAGES DES LEC

Pour commencer, la couleur de la lumière émise par ce dernier développement en date est bien plus naturelle. Le résultat, c’est qu’il est bien plus simple de voir la couleur naturelle de votre cannabis lors de sa croissance. Cela peut paraître peu important, mais ça peut être vital lorsque vous inspectez la croissance de votre plant et s’il y a le moindre problème qui peut être décelé rapidement grâce à un changement de couleur imprévu. Comme point de référence, les lampes HPS émettent une lumière très jaunâtre, tandis que les LEDs produisent une teinte violette.

Le spectre de lumière émis par les appareils LEC fournit également un autre point de différence. Les lampes LEC émettent des rayons UV-B, ce qui, selon des témoignages anecdotiques, améliore la production de trichomes du cannabis lors de la floraison. Le résultat est une augmentation visible des rendements, cependant, le verdict sur l’amélioration réelle du rendement est un sujet encore très spéculé. La durée de vie des lampes LEC et leur simplicité d’utilisation (plug n’ play) sont deux avantages bien distincts. Ils comprennent des ballasts intégrés, la configuration devient donc très simple. Certains fabricants affirment également que les ampoules LEC dureront jusqu’à deux ans, ce qui est nettement plus long que toutes les autres options (hormis les LEDs).

Stimuler La Production De Trichomes Avec Lumière Lec

LES INCONVÉNIENTS DES LEC

Aucune solution d’éclairage n’est parfaite et les LECs présentent certains inconvénients. Les rayons UV-B émis sont nocifs pour l’Homme. Un équipement de sécurité adéquat est nécessaire pour réduire les risques pour votre peau ou vos yeux. À l’heure actuelle, les coûts d’installation élevés de LEC peuvent être rebutants. Parce que la technologie est plus récente, elles coûtent beaucoup plus cher que les ampoules traditionnelles comme les LFC, bien que cet attribut, et argument, soit en quelque sorte à double tranchant. Le coût initial est plus élevé, mais les frais de fonctionnement à long terme se situent quelque part entre les ampoules HPS et LED.

Elles dégagent aussi beaucoup de chaleur. C’est inférieur aux lampes HPS ou MH, mais suffisant pour garantir une circulation de l’air et des options de refroidissement suffisants, ce qui peut encore augmenter les coûts de démarrage si vous ne possédez pas déjà d’équipement de ventilation. Une autre considération serait le positionnement des lampes LEC par rapport à une lampe HPS. Les LECs ne correspondent pas tout à fait à la même intensité lumineuse que les HPS, vous devrez donc placer l’appareil plus près de la canopée de votre culture de cannabis. Enfin, le verre bloque les rayons UV-B émis par les ampoules LEC. Les producteurs devraient repenser toute obstruction entre les lumières émises et les plantes.

LES LEC POURRONT-ELLES RÉVOLUTIONNER LE MARCHÉ ?

Les avantages des LECs semblent enterrer la plupart de ses inconvénients. Des rendements améliorés avec moins de watts combiné à des rayons UV-B et des frais de fonctionnement réduits ; la seule capable de rivaliser est bien la LED. Tandis que les LEDs offrent des avantages similaires sans l’ajout d’un excès de chaleur, elles ne peuvent rivaliser avec l’amélioration des rendements que proposent les LECs. Si vous comptez cultiver du bon cannabis à l’avenir, investir dans les appareils LEC vous procurera un réel retour sur investissement. Si vous remarquez que vos installations HPS ou MH commencent à rendre l’âme, il serait peut-être alors temps d’investir dans une technologie récente et plus efficace.

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