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By Luke Sumpter


Des entreprises innovent et développent des manières plus précises destinées à tester les effets du cannabis. En utilisant la neurotechnologie pour mesurer les ondes cérébrales, les employeurs et les forces de l’ordre du futur pourront obtenir une idée plus précise d’à quel point une personne est stone. Même si les antiques systèmes de mesure du THC emploient des analyses sanguines et salivaires pour rechercher les traces de cannabis, ils n’arrivent pas à décréter si une personne plane ou non.

Basée à Hamilton, dans l’Ontario, la startup Zentrela veut changer le cours de la partie en ce qui concerne les tests portant sur les effets du cannabis. En maitrisant les signaux neuronaux et le machine learning, l’entreprise vise à offrir une alternative aux méthodes actuelles qui serait plus précise.

Son fondateur, Israel Gasperin, a créé cette entreprise après avoir été diplômé de l’Université de McMaster. Conscient des défauts des tests d’échantillons sanguins, salivaires ou urinaires, il chercha à mesurer les effets de composés tels que le THC sur le cerveau plutôt que d’estimer la quantité de la molécule dans des échantillons fluides.

Mais cette technologie ouvre d’autres portes dans l’industrie du cannabis. Mis à part l’éclaircissement des eaux troubles que sont les tests destinés à mesurer l’impact des effets du cannabis, la neurotechnologie peut aider les entreprises à analyser et garder des traces des effets objectivement provoqués par leurs créations sur le cerveau.

Les entreprises cherchent à quantifier la manière dont leurs produits « cannabis 2.0 » tels que les extraits ou les produits comestibles affectent le cerveau afin de créer des arguments de vente concrets. En plus des profils de terpène et de cannabinoïdes, vous trouverez peut-être bientôt des informations concernant les ondes cérébrales sur les sachets de vos préparations préférées à base de cannabis.

Continuez votre lecture et découvrez les problèmes liés aux tests actuels destinés à mesurer l’impact des effets du cannabis, comment la neurotechnologie pourrait venir offrir une amélioration énorme dans ce domaine et si les analyses des ondes cérébrales pourront ou non devenir un outil marketing impressionnant.

Le problème des méthodes de tests du THC actuelles

Consommer du cannabis riche en THC donne lieu à un « high » agréable et euphorique. Même si cela ne pose pas de problèmes alors que l’on flâne dans les bois ou que l’on chill sur le canapé du salon, être complètement stone derrière les volants d’une voiture ou aux contrôles d’un engin lourd pose un risque non négligeable. Le cannabis et la recherche sur les cannabinoïdes montrent que le THC détériore les fonctions exécutives, le contrôle moteur et le temps de réaction.[1]

Pour cette raison, les employeurs et les forces de l’ordre ont pour mission de tester leurs employés ou la population lorsque la situation l’exige. Les conducteurs du Canada, par exemple, font face à des poursuites si les résultats des tests THC dans le sang atteignent 2 nanogrammes (ng) par ml de sang ou plus.[2]

La police écossaise utilise des « DrugWipes » dans leurs kits de tests routiers afin de repérer les conducteurs sous influence. Ces kits d’écouvillons recherchent une grande gamme de substances, y compris du cannabis et ne montrent quasiment aucune tolérance.[3]

Le problème des méthodes de tests du THC actuelles

Tandis que ces procédures de dépistage assignent un nombre au niveau de THC ou de ses métabolites au sein de différents fluides corporels, ils n’indiquent en rien ce qui se passe dans le cerveau. Il n’existe pas de corrélation directe entre la concentration de ces molécules et l’expérience psychotrope survenant dans l’esprit d’une personne. Sans mentionner que des chercheurs remettent en question la validité des échantillons salivaires et pointent du doigt les risques de transmission de maladie en ce qui concerne les tests urinaires.[4]

Les employés qui travaillent dans des secteurs dangereux peuvent aussi subir des tests de dépistage du THC fréquents pour assurer un environnement de travail sans danger. Aux États-Unis, les travailleurs fédéraux au sein des chemins de fer, les secteurs des transports en commun, de l’aviation et des autoroutes sont soumis à des tests aléatoires de dépistage du THC et doivent également subir des tests à la suite d’une « cause ou suspicion raisonnable » de détérioration des facultés en général.[5]

Cependant, les problèmes des méthodes de test actuelles c’est que les travailleurs pourraient voir leurs résultats revenir positif en raison de métabolites persistants, sans pour autant planer ni que leurs fonctions motrices soient en rien impactées.

Bien sûr, bon nombre d’employeurs n’ont que faire du fait que leurs employés aient fumé un joint une semaine, ou 10 minutes avant le test. Mais le problème devient encore plus apparent lorsque l’on commence à prendre en considération les implications légales qui s’ensuivent. Les conducteurs et les travailleurs s’exposent à des atteintes à leur réputation, à des pertes d’emploi et à des amendes en fonction du niveau de métabolites de cannabinoïdes dans leur sang, et non en fonction d’un potentiel affaiblissement de leurs facultés de conduite ou de maitrise d’une machine.

Zentrela espère régler ce problème à l’aide d’une technologie qui ne s’intéresse pas aux fluides corporels, mais plutôt à ce qui se passe dans l’esprit.

La solution : Découvrez le Cognalyzer

On pourrait à son nom penser qu’il s’agit d’une machine destinée à vous laver le cerveau sortie du 1984 d’Orwell, mais le Cognalyzer contourne les métabolites résiduels et nous donne une idée de l’état de l’activité cérébrale d’une personne.

Zentrala a réussi à lever 1,2 million de dollars de fonds auprès de toute une gamme d’organisation à but non lucratif et de corps étatiques pour mettre au point un nouvel électroencéphalogramme (EEG). Le Cognalyzer dépasse maintenant le simple statut d’idée. La société a commandé des recherches sur l’efficacité de leur appareil ; les résultats de l’étude menée en 2021 sont disponibles dans la revue contrôlée par un comité de lecture nommée Advances in Therapy.[6]

Cet article inclut un résumé de la recherche, y compris le principal objectif : « Les normes actuelles d’identification d’une détérioration des facultés sont fondées sur des analyses de fluides corporels destinées à détecter une consommation récente de cannabis ainsi que sur des évaluations comportementales ; par conséquent, déterminer la détérioration des capacités par le cannabis avec précision et objectivité est crucial, car la légalisation a augmenté la consommation »

Les auteurs soulignent aussi l’importance de la neurotechnologie dans le dépistage des effets du cannabis, ils insistent également sur le fait que les méthodes de test actuelles peuvent détecter les métabolites au sein des fluides corporels plusieurs jours après l’ingestion et même dans certains cas à la suite d’une exposition passive.

La solution : Découvrez le Cognalyzer

Au cours de l’étude, les chercheurs ont placé dix électrodes EEG sur la tête des participants et mené à bien un enregistrement de base de 2,5 minutes avec le Cognalyzer, qui a ensuite transmis les données via Bluetooth à un ordinateur portable à proximité. Un échantillon de fluide oral fut aussi pris sous la langue de chaque participant.

L’équipe a ensuite employé deux algorithmes (V1 et V2) afin d’analyser les données des ondes cérébrales et donner des résultats de diagnostics. Il est impressionnant de noter que les deux algorithmes ont démontré une précision de 80 %. Les chercheurs ont aussi mesuré la sensibilité (la capacité du test à correctement identifier les patients aux fonctions affaiblies) et la spécificité (la capacité du test a correctement identifié les patients entièrement maitres d’eux-mêmes). Le Cognalyzer a atteint des scores de 87 % et 84 % respectivement dans ces domaines avec le V1.

Les chercheurs ont également testé la précision du diagnostic des échantillons de salive seuls, et les résultats du Cognalyzer et des tests salivaires en conjonction. Globalement, il fut découvert que combiner le Cognalyzer à un test de fluides oraux pour le THC améliorait la performance du diagnostic. En ce qui concerne la neurotechnologie, il fut conclu que le Cognalyzer « est un nouvel outil fiable de détection du cannabis qui a le potentiel d’être employé à la fois lors de tests routiers et dans le milieu professionnel ».

Le Cognalyzer peut-il changer l’éducation des consommateurs ?

Les usages du Cognalyzer ne s’arrêtent pas à la détection de l’affaiblissement des capacités. Les investisseurs sont intéressés par l’emploi des données issues de cet appareil dans la mise en place de chartes des effets de produits cannabis 2.0 tels que des produits comestibles ou extraits. Jornic Ventures, un groupe d’investisseurs de Calgary, est si confiant en cette approche, qu’il a investi 850 000 $ dans Zentrela pour cette raison.

Au lieu de pourcentages de THC, de profil de terpène et d’avis de consommateurs, Zentrela veut coupler le cannabis aux ondes cérébrales. En testant les participants sous l’effet d’une gamme d’huiles, de concentrés, de produits comestibles et de teintures, l’entreprise sera à même de construire des bases de données qui documenteront les effets de chaque item. La société prévoit d’octroyer ces données aux détaillants, ce qui aidera les points de vente tels que les dispensaires à donner aux consommateurs une idée beaucoup plus détaillée de la façon dont chaque produit les affectera et de ce à quoi ils peuvent s’attendre.

Le futur du test THC est en approche et ce n’est plus de la science-fiction

Ne vous attendez pas à voir de sitôt des flics et des employeurs déployer leur Cognalyzer. Il faut encore beaucoup d’ajustements, des recherches et développements au sujet du cannabis, de collecte de données et d’arguments convaincants pour que ces appareils se retrouvent sur nos bords de routes et nos bureaux.

Cependant, les premiers pas sont autant de signes prometteurs que le dépistage de l’affaiblissement des fonctions dû au cannabis va changer pour le mieux et d’une manière qui bénéficiera aux consommateurs. Il semble que les données générées par cette technologie auront bien plus rapidement un impact sur les ventes. Alors que les consommateurs découvrent encore les concepts de chemovars et de cultivars, il semble qu’ils devront très rapidement se familiariser avec une toute nouvelle manière de classifier le high du cannabis.

Sources Externes
  1. High-Potency Marijuana Impairs Executive Function and Inhibitory Motor Control | Neuropsychopharmacology https://www.nature.com
  2. How do police test for cannabis-impairment? - FREE Legal Information | Legal Line https://www.legalline.ca
  3. Police roadside testing kits introduced ahead of new drug driving regulations – SDF – Scottish Drugs Forum https://www.sdf.org.uk
  4. Correlation between Blood and Oral Fluid Psychoactive Drug Concentrations and Cognitive Impairment in Driving under the Influence of Drugs - PubMed https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov
  5. Considerations for Safety- and Security-sensitive Industries | SAMHSA https://www.samhsa.gov
  6. Sensitivity, Specificity and Accuracy of a Novel EEG-Based Objective Test, the Cognalyzer®, in Detecting Cannabis Psychoactive Effects | SpringerLink https://link.springer.com
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