The RQS Blog

.


By RQS Editorial Team

Si vous êtes curieux quant au secteur du cannabis, peu de personnes ont des conseils aussi avisés que l’entrepreneur, éducateur et conseiller du cannabis : Bradley Poulos. Jetez un œil à notre interview de ce professeur d’entrepreneuriat aguerri pour découvrir comment l’industrie du cannabis est sur le point de se développer, les obstacles juridiques actuels et si les entreprises du cannabis profiteront à la société.

Video id: TiGEzt8KKiM

1. Au vu de son intérêt croissant dans la culture populaire, l’industrie du cannabis pourrait-elle se développer en une industrie majeure ?

Je pense que ça va être unique. Les premiers principes du commerce s’appliquent toujours. Donc, en fin de compte, le cannabis sera comme n’importe quelle autre industrie avec son propre parcours. Je pense qu’il y a des choses intéressantes dans l’industrie du cannabis qui ne s’appliquent pas vraiment ailleurs. Par exemple, où existe-t-il d’autres produits utilisés à des fins récréatives pour modifier l’humeur, mais aussi à des fins médicales ? Nous n’utilisons pas l’alcool à des fins médicales, par exemple. Je pense donc que c’est l’une des nombreuses choses qui font du cannabis une industrie unique et vraiment intéressante à étudier et à laquelle prendre part.

2. Avec l’augmentation des revenus, le cannabis devient un secteur exponentiellement attractif. Mais que pouvons-nous faire concernant son statut juridique ? Quels sont les obstacles ?

Le principal obstacle est le fait que le cannabis n’est pas légal dans la plupart des régions du monde, surtout à des fins récréatives. Évidemment, de plus en plus d’endroits adoptent des régimes médicaux d’une manière ou d’une autre. Mais très peu, comme vos auditeurs le savent, ont légalisé la consommation de cannabis, essentiellement à tout moment, à condition d’avoir l’âge de la majorité (18, 19 ou 21 ans).

C’est le plus grand obstacle. Et c’est ce qu’il faut faire tomber au fil du temps. C’est l’exécrable guerre contre la drogue (War on Drugs) perpétuée par les Américains au début des années 70 qui est à l’origine de tout cela et qui a poussé le monde entier à rendre le cannabis illégal. Cela n’aurait jamais dû arriver.

3. Comment l’industrie du cannabis est-elle liée au bien-être, à la médecine et aux loisirs, ainsi qu’à l’industrie du chanvre (textiles, papier, construction et industries agricoles) ?

Je ne suis pas sûr qu’il soit bénéfique pour l’industrie du chanvre ou du cannabis de les mettre dans le même panier. Bien que, techniquement, il s’agisse de la même plante – c’est du Cannabis sativa, juste des variétés différentes. Cela dit, tous les chiens sont des chiens, mais ils sont tous différents, pas vrai ? C’est la même chose avec le cannabis : vous avez la variété de chanvre, qui n’est pas psychoactive ou qui contient de très faibles quantités de composés psychoactifs. Et puis vous avez le cannabis récréatif/médical qui a des niveaux de THC supérieurs au seuil légal qui est généralement de 0,2 ou 0,3 %.

Comme j’ai commencé à le dire, je ne pense pas que l’une ou l’autre industrie, celle du chanvre ou du cannabis, soit bien servie en les mettant dans le même panier. Ce sont vraiment deux produits très différents. Si vous pensez au chanvre, il n’a pas les propriétés psychoactives du Cannabis sativa. Il n’y a pas vraiment de raison pour que le chanvre soit réglementé quelque part. Il l’est, mais je ne pense pas qu’il doive l’être. Nous ne réglementons pas les herbes sauvages, alors pourquoi devrions-nous réglementer la fibre de chanvre ? Mais nous le faisons, et c’est encore une fois parce que nous avons été aspirés par la War on Drug qui a tout mis dans le même sac.

En ce qui concerne l’industrie du cannabis, je pense que la distinction entre le chanvre et le cannabis peut rapidement devenir confuse pour le grand public. Si vous essayez d’appeler cela une plante thérapeutique, en plus d’une drogue psychotrope pour le loisir, mais que vous pouvez aussi en faire une chemise… Je pense que c’est un peu trop versatile pour que les consommateurs comprennent, surtout avec toute la désinformation qui existe dessus.

En ce qui concerne le chanvre au Canada, il est toujours réglementé – et assez lourdement – par Santé Canada. Il faut une licence pour le cultiver, le vendre, et tout ce qui s’ensuit. Aux États-Unis, la Farm Bill a ouvert la voie il y a quelques années, ce qui a beaucoup aidé. Le CBD dérivé du chanvre est maintenant essentiellement un produit non réglementé ; c’est une industrie très ouverte qui est en plein essor.

"Par exemple, où existe-t-il d’autres produits utilisés à des fins récréatives pour modifier l’humeur, mais aussi à des fins médicales ? Nous n’utilisons pas l’alcool à des fins médicales, par exemple. Je pense donc que c’est l’une des nombreuses choses qui font du cannabis une industrie unique et vraiment intéressante à étudier et à laquelle prendre part."

4. Que pensez-vous du chevauchement entre le commerce du cannabis et le crime organisé ? Pensez-vous que cette relation tendue ouvre la voie à la légalisation ?

Non, je pense que c’est exactement le contraire. Je ne pense pas que le crime organisé soit réellement intéressé par la légalisation. Au Canada, nous nous efforçons de tenir le crime organisé à l’écart du système légal de sorte qu’il ne lui reste que le système illégal pour opérer. La légalisation n’aide pas du tout le crime organisé. Dans d’autres endroits du monde, ils ont peut-être pu s’infiltrer un peu plus qu’ici. Mais au Canada, il n’y a pratiquement aucune activité du crime organisé dans l’espace légal du cannabis, que ce soit dans la vente au détail ou dans la culture.

Nous disposons d’une réglementation très stricte concernant les personnes qui peuvent être agents, personnes clés, propriétaires ou membres du conseil d’administration d’une entreprise de cannabis, qu’il s’agisse d’un détaillant, d’un fabricant ou d’un cultivateur. C’est le principal mécanisme qu’ils ont utilisé pour repousser l’entrée du crime organisé dans l’espace légal, car de nombreuses personnes impliquées dans ces efforts ont un casier judiciaire. L’industrie effectue également des contrôles de sécurité approfondis. L’obtention d’une licence au Canada est un processus onéreux.

5. Le canna-business est-il bon pour la société ? Si oui, comment ?

Prenons d’abord du côté récréatif, puis nous reviendrons au médical.

Je soupçonne que beaucoup de gens prendraient une forme de médicament pour l’anxiété ou la dépression s’ils n’avaient pas accès au cannabis. Je pense donc que nous poussons les gens à s’éloigner des produits pharmaceutiques pour se tourner vers des remèdes plus naturels. Il y a une chanteuse célèbre ici en Amérique du Nord, Melissa Etheridge et celle-ci est très impliquée dans l’industrie du cannabis. Je l’ai vue parler il y a quelque temps et elle a dit une chose formidable que j’ai piquée et que j’utilise maintenant tout le temps : « Le cannabis sous toutes ses formes est médical ».

Réfléchissons à cela. Pourquoi quelqu’un rentre-t-il chez lui après le travail et tire quelques inhalations d’un joint ou autre ? Eh bien, c’est pour la même raison que son voisin prend un verre de whisky ou une bière. Je crois fermement à la liberté et je ne pense pas que le gouvernement ait le droit ou le devoir de réglementer ma conscience ou celle de quiconque. Je crois donc fermement à la possibilité de consommer du cannabis à des fins récréatives si c’est ce que vous voulez faire.

Bradley Poulos on the Present and Future of Cannabis Business

Au-delà de cela, si nous examinons les utilisations médicales de cette plante, nous n’avons en fait aucune idée de ce qu’elle peut réellement faire. Il y a 140 ou 150 cannabinoïdes dans le cannabis, ces composés terpénophénoliques qui réagissent avec certains récepteurs dans notre corps, CB1 et CB2, et puis deux cents autres terpènes. Nous avons, en quelque sorte, une idée de ce que font certains d’entre eux, en particulier les plus importants comme le CBN, le CBG, le CBD, le THC… Avec ceux-là, nous commençons à acquérir des preuves assez concrètes sur la façon dont ils peuvent aider médicalement. Mais vis-à-vis des cannabinoïdes moins connus, ceux qui existent dans la plante en quantités beaucoup plus faibles, nous n’avons pas vraiment été en mesure de les étudier parce que nous ne pouvons pas en obtenir une concentration suffisamment élevée.

Ce qui va se passer au cours des prochaines années, grâce à différentes techniques de biosynthèse utilisant des levures, des bactéries et des champignons, c’est que nous allons pouvoir prendre ces composés qui existent dans la plante en très petites quantités et les multiplier. Ainsi, nous en aurons suffisamment pour pouvoir les étudier de manière significative. Qui sait ce que nous allons découvrir. Jusqu’à présent, il a été prouvé que le THC et le CBD peuvent aider à lutter contre la douleur, l’inflammation et parfois l’anxiété en fonction de la quantité consommée. Cependant, comme pour beaucoup d’autres drogues, si vous en prenez trop, vous pouvez augmenter l’anxiété. Il existe également une variante très intéressante du THC qui supprime l’appétit : le THCV. Le THC seul augmente l’appétit, mais le THCV le diminue considérablement. Ce phénomène n’a été découvert qu’il y a quelques années, donc nous ne faisons que découvrir la parte immergée de l’iceberg.

6. Peut-on s’attendre à ce que des marques connues dans le monde entier commencent à investir dans l’industrie du cannabis ?

Oui. Le tabac et l’alcool investissent maintenant dans ces industries. Je pense que c’est logique pour le tabac, du point de vue de l’entreprise, car c’est une industrie en voie de disparition et elle doit faire quelque chose. C’est juste que les cas d’utilisation sont si différents que je ne vois pas le cannabis et les cigarettes exister dans la même catégorie de produits. Mais il est évident que c’est l’une des stratégies qu’ils suivent pour contrer le fait qu’ils sont essentiellement en train de disparaître. Nous avons donc vu Imperial Tobacco et quelques autres faire des investissements dans ce secteur en Amérique du Nord.

Du côté de l’alcool, Constellation Brands – l’un des plus grands détenteurs de marques d’alcool de la planète – a acheté une grande partie de Canopy Growth et il s’avère qu’ils la dirigent maintenant essentiellement. Canopy Growth est le plus grand opérateur canadien d’entreprises liées au cannabis. Nous avons également observé Molson Coors, qui est un très grand brasseur de bière en Amérique du Nord, mais pas tant dans le reste du monde, faire un investissement stratégique chez HEXO, l’une des plus grandes entreprises ici au Canada. Donc ici, c’est déjà le cas.

7. À mesure que l’industrie du cannabis évolue dans des pays comme le Canada et les États-Unis, de nombreuses nouvelles gammes de produits voient le jour comme les bonbons gélifiés infusés, les friandises, l’eau, les crèmes, les bougies, etc. Certains sont même fabriqués à partir de terpènes non extraits du cannabis. Que pensez-vous de cette évolution ?

Je pense que c’est formidable parce que cela offre toutes sortes de possibilités aux entreprises de créer des formulations uniques ou de créer des marques autour de ces formulations. Comme dans beaucoup d’autres secteurs, je discute avec vous via un ordinateur Apple. Apple ne fabrique pas cet ordinateur ; une autre entreprise le fabrique pour elle. Il en va de même pour l’industrie alimentaire. Les conditionneurs et les grossistes qui n’exploitent pas eux-mêmes de marques font beaucoup de fabrication pour les produits alimentaires de marque. C’est juste que vous et moi ne réalisons pas qu’une marque mondiale ne cultive pas réellement sa matière première et qu’elle ne fabrique peut-être même pas le produit.

C’est ce qui se passe avec le cannabis maintenant. Nous voyons se développer des entreprises purement focalisées sur l’aspect marque. Il y en a un certain nombre ici au Canada – et je pense à l’une d’entre elles en particulier parce que j’ai vraiment aimé son activité à vocation sociale et qui de surcroît est totalement virtuelle. Ils ne cultivent pas et ils ne vendent même pas le produit parce qu’ils n’ont pas de licence de vente. Ils font appel à un cultivateur pour produire le produit, puis à un autre cultivateur ou à une entreprise de transformation pour le conditionner. Toutes ces entreprises doivent bien sûr obtenir une licence du gouvernement. Enfin, elles font appel à une troisième entreprise qui possède une licence de vente pour acheminer les produits vers le circuit de détail. Vous pouvez donc exploiter une marque de cannabis sans même avoir de licence.

J’en viens maintenant à la partie de la question concernant les terpènes. Au Canada, les terpènes ne sont pas réglementés, si ce n’est par la réglementation générale sur les aliments ; ou même s’il s’agit d’un terpène inclus dans un médicament topique, il relèverait de la réglementation sur les produits de santé naturels. Mais les terpènes eux-mêmes ne dépendent pas de la loi sur le cannabis.

Bradley Poulos on the Present and Future of Cannabis Business

Cela nous donne en quelque sorte au Canada une feuille vierge avec laquelle travailler puisque vous ne commencez pas avec des restrictions ou des muselières. Ce sont les cannabinoïdes, plus précisément le THC et le CBD, qui sont fortement réglementés. J’espère qu’avec le temps, nous évoluerons vers un monde où ce n’est pas le plant de cannabis que nous réglementons, mais les composés qui en sont issus. Je pense que le seul composé que nous devons réglementer sérieusement est le THC. C’est le plus potentiellement dangereux. Je veux dire que si quelqu’un ingère une mauvaise quantité de THC et prend le volant d’une voiture, ça ne fera pas bon ménage. Ce n’est pas le cas avec le CBG, le CBN ou le CBD. Je ne vois pas la nécessité de les réglementer aussi lourdement. J’espère qu’en fin de compte, nous allons dissocier la plante de ses composés. La réglementation ne devrait s’appliquer qu’aux produits à base de THC, mais ça ne concerne que mon espoir et mon rêve. Rien n’indique encore que cela se produise.

L’autre chose à laquelle il faut penser, tout du moins ici au Canada, est que cela ne fait même pas deux ans que nous avons ce que nous appelons le produit « cannabis 2.0 ». C’est-à-dire tout ce qui est autre que la fleur et l’huile. Ce que les auditeurs du podcast ne savent peut-être pas c’est que lorsque nous avons légalisé au Canada, nous n’avons légalisé que la fleur et l’huile la première année. Il n’y avait pas de produits comestibles, pas de boissons, pas de produits topiques. Il n’y avait même pas de concentrés, ni de haschich, shatter, beurre de canna : rien de tout cela. C’est seulement un an après la légalisation que ces produits ont été mis en vente.

Nous n’avons donc même pas eu deux années complètes de présence sur le marché. Il y a beaucoup de choses avec lesquelles le public et même le gouvernement doivent se familiariser. Au cours des cinq à dix prochaines années, je pense que nous allons voir les cannabinoïdes proliférer et en particulier le CBD. Grâce à sa grande accessibilité dans le chanvre, il est relativement bon marché à obtenir. De plus, il se lie à plus d’endroits dans le corps que le THC. Comme vous le savez probablement, le principal récepteur du CBD est le CB2. Ces récepteurs existent dans tout le corps alors que le CB1 se trouve principalement dans le système nerveux.

8. Quels types d’entreprises liées au cannabis peut-on s’attendre à voir apparaître dans les années à venir ?

Je pense que la réponse à cette question sera donnée juridiction par juridiction. En voici un exemple : aux États-Unis, au niveau fédéral, le cannabis est illégal. Mais il y a plusieurs États qui ont des programmes médicaux ou récréatifs. Les règles diffèrent dans tous ces États.

Par exemple, dans certains États, vous êtes tenu d’être totalement intégré verticalement, ce qui signifie que si vous vendez quelque chose dans un magasin, votre entreprise doit être celle qui a cultivé ce produit. Vous devez donc investir dans la culture et peut-être dans du matériel de transformation si vous voulez avoir autre chose que des fleurs et ensuite une présence pour la vente au détail. Vous avez donc cette intégration verticale forcée, mais dans d’autres juridictions, l’intégration verticale n’est pas autorisée. En fait, vous êtes tenus d’avoir des cultivateurs et des détaillants séparés.

Ici, au Canada, c’est une sorte de zone grise, car nous permettons aux transformateurs et aux cultivateurs d’être propriétaires de commerces de détail, mais nous limitons le nombre de commerces de détail qu’ils peuvent posséder. Et cela ne concerne que l’Amérique du Nord. C’est sans parler de l’Europe ou de l’Amérique latine qui s’ouvrent toutes deux à un rythme assez rapide. Nous voyons en permanence de nouveaux pays rejoindre le mouvement. La réponse à votre question dépendra donc des règles en vigueur dans la juridiction concernée.

Bradley Poulos on the Present and Future of Cannabis Business

Pour ce qui est des entreprises canadiennes en particulier, ce qui se passe actuellement est très prévisible. Je suis professeur de stratégie, donc j’étudie comment les industries évoluent dans le temps. À partir de 2015 ou 2016 et comme n’importe quelle nouvelle entreprise qui offre des rendements très élevés aux investisseurs, nous avons observé un afflux massif de capitaux. Il y a environ cinq ans, c’est là que ça a vraiment commencé, jusqu’à il y a deux ans quand le monde a commencé à réaliser : « Oh là, je pense que nous avons peut-être trop d’argent investi dans cette industrie. Il y a peut-être trop d’acteurs ».

Voici quelques chiffres qui pourraient illustrer cela. Notre date de légalisation ici était le 17 octobre 2018. À l’été 2017, 15 mois avant la légalisation, c’est là que j’ai commencé à tirer la sonnette d’alarme sur le nombre d’installations de cannabis que nous construisions au Canada et voici pourquoi. Ici au Canada, nous avons environ un million de kilogrammes par an de demande de cannabis. À l’époque, le chiffre était de 900 000 kg. Disons que c’est environ deux millions maintenant – c’est probablement assez proche. À l’époque, les deux plus grandes entreprises du secteur, Aurora et Canopy Growth, avaient aussi bien la capacité en termes d’espace nécessaire que de gestion des comptes de satisfaire ce million de kilogrammes. Et il y avait 128 titulaires de licence. Aujourd’hui, il y en a 400. Donc si deux titulaires de licence peuvent satisfaire la totalité de la demande canadienne, à quoi servent les 126 autres ?

Par ailleurs, au cours de l’année suivante, entre ce moment et la légalisation, nous avons assisté à une augmentation massive des stocks et à la production de toutes sortes de cannabis par toutes les sociétés publiques, mais personne ne l’a acheté. Il n’a pas été vendu. Et maintenant ? Parce que nous avons eu cet afflux massif de capitaux, nous avons surconstruit l’industrie et nous avons toutes sortes d’installations qui ne font rien ; nous avons même des entreprises au bord du précipice et d’autres tombées au fond du gouffre. Et donc, ce qui se passe, c’est que ces entreprises sont rachetées ou que leurs installations sont rachetées pour un prix qui n’est pas du tout proche de ce que les investisseurs ont payé pour les construire et au cours de l’année prochaine ou peut-être deux, cette situation instable va perdurer. Au bout du compte, nous aurons une poignée de producteurs au Canada, dont la plupart seront de grandes entreprises ainsi que quelques acteurs de petite et moyenne taille, mais il n’y aura pas 400 entreprises en lice. Il n’y a aucune chance que le marché le permette.

9. En ce qui concerne l’avenir, pensez-vous que la légalisation va transformer l’industrie du cannabis ? Si oui, comment ?

Bien sûr que oui, et c’est en fait une grande partie du rêve qui a été vendu aux investisseurs : « Hé, nous sommes les premiers, nous allons avoir accès à tous ces commerces en Allemagne, aux Pays-Bas, en Australie et en Espagne ». Oui, il y a des entreprises canadiennes qui ont expédié des marchandises dans tous ces pays, et d’autres aussi, mais chacune d’entre elles développe sa propre industrie nationale, sa propre industrie cultivée localement – pardonnez le jeu de mots.

Les Allemands ne veulent pas acheter du cannabis au Canada : ils veulent acheter du cannabis en Allemagne. Et donc, maintenant, certains de ces grands acteurs au Canada et en Amérique investissent dans ces entreprises européennes, ce qui je pense, est une chose intelligente à faire. Mais le marché de l’exportation ne va pas sauver ces entreprises parce qu’il ne sera pas si important en fin de compte.

Il y a quelque chose qui se passe dans l’industrie que je trouve intéressant et qui contredit en quelque sorte ce que je viens de dire, mais ce n’est pas au Canada. Il y a plusieurs entreprises en Amérique du Sud, en particulier en Colombie, qui à mon avis, ont une stratégie très intelligente qui consiste à cultiver près de l’équateur qui est le meilleur endroit pour cultiver le cannabis. Celui-ci aime le cycle de lumière de jour et d’obscurité en 12/12 et l’équateur fournit également beaucoup de chaleur. Il n’est pas nécessaire de cultiver le cannabis en intérieur comme on le fait au Royaume-Uni, au Canada ou en Allemagne. On peut le cultiver en plein air puis le distiller ou l’isoler en des produits avec des cannabinoïdes individuels avant expédier ces cannabinoïdes hautement concentrés dans des pays comme le Canada, les États-Unis et l’Europe pour les transformer en produits de cannabis 2.0.

Une boisson ou une barre chocolatée n’a que faire de savoir si le THC provient d’une fleur ou d’un isolat. Je pense que cela va perturber les entreprises canadiennes qui pensent « Oh, eh bien, nous allons cultiver tout ce cannabis et il sera utilisé dans des crèmes topiques, du dentifrice et toutes sortes d’autres produits de consommation ». Je pense qu’ils vont avoir un réveil brutal lorsque la chaîne de valeur se développera vraiment comme le font toutes les industries au fil du temps. Vous avez l’industrie des matières premières, celle de transformation et enfin les produits hautement transformés, ce que les fleurs et l’huile ne sont pas.

"Au bout du compte, nous aurons une poignée de producteurs au Canada, dont la plupart seront de grandes entreprises ainsi que quelques acteurs de petite et moyenne taille, mais il n’y aura pas 400 entreprises en lice. Il n’y a aucune chance que le marché le permette."

10. Quels conseils pouvez-vous donner aux entrepreneurs qui cherchent à investir dans l’industrie du cannabis ?

Les opportunités qui existaient il y a cinq ans ne sont pas les mêmes que celles d’aujourd’hui. Aujourd’hui, on n’a pas une vision claire de l’évolution de l’industrie. Il faut donc prendre le temps d’étudier et de comprendre les forces en jeu. Et puis, il faut vraiment faire ses recherches en ce qui concerne la juridiction locale dans laquelle on envisage de se lancer parce que toutes les industries ne sont pas ce qu’elles semblent être. Mais celle-ci, je pense, est encore plus compliquée. Il y a beaucoup de choses qui se passent : c’est une industrie réglementée qui traîne des aussi des stigmates depuis des années et qui n’existent pas dans d’autres industries réglementées.

Même l’alcool n’a pas les mêmes stigmates que le cannabis. Et pourtant, c’est intéressant parce que le cannabis n’est pas un produit mortel, mais l’alcool l’est, donc c’est vraiment ahurissant. Il y a une demi-bouteille de vodka en bas de mon bar qui, si mon petit-fils en buvait, pourrait mourir. Et il y a des bonbons gélifiés dans le congélateur qui, s’il les trouvait, lui feraient passer un après-midi très, très intense, mais il ne pourrait pas en mourir. Je n’ai donc jamais compris pourquoi le cannabis est si étroitement réglementé alors que l’alcool, qui est littéralement un produit mortel, l’est moins. Vous connaissez peut-être ou non les règles que nous avons au Canada concernant l’emballage du cannabis, mais elles sont draconiennes ; c’est tout simplement ridicule. Vous entrez dans un magasin vendant de l’alcool et vous voyez ces belles bouteilles de tequila alors que pour le cannabis, vous devez utiliser un emballage ordinaire et neutre. Le symbole d’avertissement du THC doit être aussi grand que votre logo avec des étiquettes d’avertissement un peu partout.

Paramètres des cookies

Nous souhaitons obtenir votre autorisation pour utiliser vos données aux fins suivantes :

Cookies techniques

Les cookies techniques assurent le bon fonctionnement de notre site web et nous permettent de personnaliser certains éléments.

Cookies de préférences

Les cookies de préférences nous permettent de mémoriser des informations qui influent sur l’aspect de notre site web, par exemple votre langue préférée en fonction de votre région.

Cookies analytiques

Les cookies analytiques nous donnent un aperçu du trafic sur le site web et du comportement des clients comme le nombre de personnes qui visitent notre site, la durée de leur navigation et les parties de notre site que les internautes visitent.

Que sont les cookies ?

Les cookies sont de petits blocs de données provenant d’un site web particulier qui sont stockés sur l’ordinateur d’un utilisateur pendant qu’il navigue sur Internet. Les cookies ont plusieurs fonctions différentes. Certains d’entre eux suivent l’activité du navigateur, ce qui permet aux entreprises de diffuser des publicités ciblées. D’autres servent à mémoriser les informations de connexion de l’utilisateur à différents sites web afin d’accélérer et faciliter l’accès aux réseaux sociaux ou d’autres sites. Comme chaque cookie possède son propre identifiant unique, ces données permettent aux propriétaires de sites web de mesurer le trafic unique entrant sur leur site.

Pourquoi utilisons-nous des cookies ?

Les cookies sont pratiques sur notre site, car ils veillent à ce que votre session reste active et que tous les articles ajoutés au panier y restent avant que vous ne passiez commande. Mais les cookies nous aident aussi. Les données qu’ils fournissent nous permettent d’améliorer notre site et de vous présenter des publicités ciblées correspondant à vos intérêts.

Quels types de cookies utilisons-nous ?

Cookies techniques

Les cookies techniques assurent le bon fonctionnement de notre site web et nous permettent de personnaliser certains éléments.

Cookies de préférences

Les cookies de préférences nous permettent de mémoriser des informations qui influent sur l’aspect de notre site web, par exemple votre langue préférée en fonction de votre région.

Cookies analytiques

Les cookies analytiques nous donnent un aperçu du trafic sur le site web et du comportement des clients comme le nombre de personnes qui visitent notre site, la durée de leur navigation et les parties de notre site que les internautes visitent.

Comment puis-je désactiver ou supprimer les cookies ?

Les cookies vous déplaisent ? Nulle inquiétude. Vous pouvez les désactiver (à l’exception de ceux nécessaires) dans les paramètres de votre navigateur. Cependant, le blocage des cookies peut avoir un impact sur votre expérience de navigation et vous empêcher de profiter de toutes les fonctionnalités techniques de notre site.

Politique de confidentialité

Pour assurer un environnement en ligne sûr et garantir une protection adéquate des données, nous nous conformons strictement à toutes les exigences légales. Dans la présente déclaration de confidentialité, nous fournissons des informations sur la manière dont les données sont collectées et dans quel but, sur les mesures de sécurité, sur les périodes de stockage et sur les coordonnées de contact.


NOM DE L’ENTREPRISE: SNORKEL SPAIN, SL (ci-après dénommée ROYAL QUEEN SEEDS)

C/ Vilar d'Abdelà, 5 (nave 1) CP: 08170 de Montornès del Vallès

+34 937 379 846

[email protected]


La présente politique de confidentialité définit les conditions dans lesquelles nous traitons les données personnelles chez ROYAL QUEEN SEEDS; cela inclut toutes les données personnelles collectées par le biais de notre site Web https

ROYAL QUEEN SEEDS recueille les données personnelles suivantes aux fins énumérées ci-dessous :

SECTION 1 – INFORMATIONS PERSONNELLES COLLECTÉES

1.1 Achats sur le compte

Les achats sur le compte ne peuvent être effectués que si vous êtes en possession d’un compte personnel. Lorsque vous créez un compte ou achetez quelque chose dans notre boutique, nous recueillons, dans le cadre du processus d’achat et de vente, les informations personnelles suivantes que vous nous fournissez :

Ces informations sont nécessaires pour la livraison. En outre, lorsque vous naviguez dans notre boutique, nous recevons automatiquement l’adresse IP (Internet Protocol) de votre ordinateur. Sur la base de ces informations, nous pouvons optimiser votre expérience en ligne tout en protégeant notre environnement en ligne.

Objectif de la collecte de données

Nous collectons et conservons les données relatives à votre compte aux fins suivantes :

(a) exécuter les obligations découlant de tout contrat conclu entre vous et nous, et vous fournir les informations, produits et services que vous pouvez nous demander ;

(b) créer, gérer et communiquer avec vous au sujet de votre compte et de vos commandes ;

(c) pour réaliser des études et des analyses de marché

(d) pour confirmer votre âge et votre identité, et pour détecter et prévenir la fraude.

1.2 Newsletters

Avec votre autorisation explicite, nous pouvons vous envoyer des newsletters sur notre boutique, nos nouveaux produits et d’autres actualités. Nous envoyons des newsletters sur la base de votre consentement explicite. Dans le cas où vous achetez un produit, et conformément à la réglementation en vigueur, nous pouvons vous envoyer des communications commerciales conformément à l’intérêt légitime de notre société, toujours à propos de produits ou de services similaires à ceux que vous avez achetés ou contractés. Dans tous les cas, vous pouvez exercer votre droit d’opposition par le biais des canaux annoncés dans la présente politique de confidentialité. Les informations suivantes sont collectées dans le cadre de la newsletter :

Nous n’avons pas besoin de connaître le sexe de la personne pour envoyer la newsletter (minimisation des données : la loi nous oblige à demander les données strictement nécessaires pour fournir le service et, dans ce cas, il n’est pas nécessaire de connaître le sexe pour envoyer la newsletter).

Objectif de la collecte de données

Les données collectées sont utilisées pour :

(a) personnaliser nos e-mails, y compris votre nom et votre sexe ;

(b) fournir un contenu spécifique au genre.

Vous pouvez retirer votre consentement à tout moment en utilisant le lien fourni dans la newsletter ou les informations de contact fournies dans la section 2.

1.3 Service client et formulaire de contact

Afin de fournir une assistance appropriée, les employés de notre service client ont accès aux informations relatives au compte. Par conséquent, leur soutien sera très efficace et amical. Les données fournies dans notre formulaire de contact sont utilisées par notre fournisseur de CRM, SuperOffice. Nous n’utiliserons vos données que pour répondre à votre message.

SECTION 2 – INTÉRÊT LÉGITIME

Si vous avez acheté l’un de nos produits, veuillez noter que nous pouvons traiter vos données personnelles à des fins promotionnelles, sur la base de l’intérêt légitime de Royal Queen Seeds, uniquement pour vous proposer des produits ou des services de notre société et des produits ou des services similaires à ceux que vous avez achetés. Vous pouvez exercer votre droit de refuser les messages futurs par les moyens indiqués dans la présente politique de confidentialité ou par le biais de toute notification que vous recevez.

2.1 How do you withdraw consent?

If you change your mind, you can withdraw your consent for us to contact you for the purpose of collecting, using, or disclosing your data at any time by reaching out to us at: [email protected].

SECTION 3 – DIVULGATION

Nous pouvons divulguer vos informations personnelles si la loi nous y oblige ou si vous enfreignez nos conditions générales d’utilisation.

SECTION 4 – DURÉE DE CONSERVATION DE VOS DONNÉES

Chez Royal Queen Seeds, nous ne conserverons pas vos données plus longtemps que nécessaire aux fins décrites dans la présente politique. Différentes périodes de conservation s’appliquent à différents types de données ; toutefois, la période la plus longue pendant laquelle nous conserverons normalement des données personnelles est de 10 ans.

4.1 Informations relatives au compte

Les données relatives au compte restent pertinentes tant que le consommateur est en possession d’un compte. Par conséquent, les données restent documentées tant que le compte existe. Lorsque nos clients suppriment un compte, les données associées sont supprimées dans un délai raisonnable. Les demandes concernant l’inspection ou la correction des données personnelles stockées ou la suppression d’un compte peuvent être envoyées à [email protected].

4.2 Newsletters

Si vous nous donnez votre consentement pour vous informer sur nos produits ou services, nous conserverons vos données jusqu’à ce que vous exprimiez votre souhait de ne plus recevoir de communications de notre part. Toutefois, nous effectuons régulièrement (tous les mois) un contrôle de pertinence. Les clients enregistrés (et leurs informations personnelles) seront supprimés si les clients ne répondent pas à notre demande. Aussi, l’envoi de notre newsletter est accompagné d’une fonction de désinscription. Les consommateurs peuvent retirer leur consentement en utilisant cette fonction de désinscription.

SECTION 5 – COOKIES

Cookies are small information files that notify your computer of previous interactions with our website. These cookies are stored on your hard drive, not on our website. Essentially, when you use our website, your computer displays its cookies to us, informing our site that you have visited before. This allows our website to function more quickly and remember aspects related to your previous visits (such as your username), making your experience more convenient. At Royal Queen Seeds, we use two types of cookies: functional and analytical.

5.1 Functional Cookies

Functional cookies are used to enhance your online experience. Among other things, these cookies track what is added to your shopping cart. The use of these cookies does not require prior authorization.

5.2 Analytical Cookies

Analytical cookies are used for research and market analysis. The data collected with these analytical cookies is anonymous, making it unusable for third parties. The use of these cookies does not require prior authorization.

SECTION 5 – SERVICES DE TIERS

Les services de tiers sont nécessaires pour effectuer des transactions et fournir nos services. En général, les fournisseurs tiers auxquels nous faisons appel ne collectent, n’utilisent et ne divulguent vos informations que dans la mesure où cela est nécessaire pour leur permettre d’exécuter les services qu’ils nous fournissent.

Toutefois, certains fournisseurs de services tiers, tels que les passerelles de paiement et autres processeurs de transactions de paiement, ont leurs propres politiques de confidentialité concernant les informations que nous devons leur fournir pour vos transactions.

Nous vous encourageons à lire les politiques de confidentialité de ces fournisseurs afin de comprendre comment ils traiteront vos informations personnelles.

En particulier, certains fournisseurs peuvent être situés ou avoir des installations situées dans une juridiction différente de la vôtre ou de la nôtre. Par conséquent, si vous choisissez de procéder à une transaction impliquant les services d’un tiers, vos informations peuvent être soumises aux lois de la juridiction dans laquelle ce fournisseur de services ou ses installations sont situés.

Dès que vous quittez notre site web ou que vous êtes redirigé vers le site web ou l’application d’un tiers, vous n’êtes plus soumis à la présente politique de confidentialité ni aux conditions d’utilisation de notre site web.

Service d’analyse web (données anonymes)

Sur ce site web, nous avons intégré un élément d’un service d’analyse web (avec une fonctionnalité d’anonymisation). L’analyse web peut être définie comme la collecte, le traitement et l’analyse de données sur le comportement des visiteurs de sites web. Un service d’analyse recueille, entre autres, des données sur le site web d’où provient une personne (le « référent »), sur les sous-pages qu’elle a visitées ou sur la fréquence et la durée de sa visite sur une sous-page. L’analyse web est principalement utilisée pour l’optimisation des sites web et pour l’analyse coût-bénéfice de la publicité sur Internet.

Service de messagerie

Pour effectuer les livraisons, nous faisons appel à un service de messagerie. Ce service de messagerie effectue la livraison entre notre entreprise et le domicile du consommateur. Pour mener à bien cette logistique, l’entreprise doit avoir accès au nom et à l’adresse du client.

Service de publipostage

Royal Queen Seeds fait appel à un prestataire avec un service de publipostage pour l’envoi de sa newsletter. Ce prestataire a accès à des informations de compte limitées liées au consentement (par exemple, l’adresse e-mail).

Services de marketing

Royal Queen Seeds bénéficie du soutien d’une société spécialisée dans les activités de marketing et de communication. Son accès aux informations personnelles est très limité et essentiellement anonyme.

Services de paiement

Chez Royal Queen Seeds, nous utilisons des services de paiement externes pour gérer nos transactions (par exemple, les paiements par carte de crédit).

SECTION 6 – SÉCURITÉ

Pour protéger vos informations personnelles, nous prenons des précautions raisonnables et suivons les meilleures pratiques du secteur pour garantir qu’elles ne sont pas perdues, mal utilisées, consultées, divulguées, modifiées ou détruites de manière inappropriée.

Si vous nous fournissez des informations relatives à votre carte de crédit, celles-ci sont cryptées à l’aide de la technologie Secure Socket Layer (SSL) et stockées à l’aide du cryptage AES-256. Bien qu’aucune méthode de transmission sur l’Internet ou de stockage électronique ne soit sûre à 100 %, nous respectons toutes les exigences PCI-DSS et mettons en œuvre des normes industrielles supplémentaires qui sont communément acceptées. Les informations relatives au compte sont protégées par une méthode de hachage. Cette méthode transforme l’information en un hachage généré. Ainsi, les informations confidentielles sont protégées et invisibles, même pour nous. En outre, nos bases de données sont exceptionnellement protégées contre les accès non autorisés. Par exemple, l’accès à la base de données n’est possible et autorisé que via des adresses IP approuvées (par exemple, depuis le siège de Royal Queen Seeds). Les autres tentatives et adresses sont toujours rejetées.

Aussi, les données sont anonymisées autant que possible, de sorte qu’elles ne peuvent pas être directement liées à un consommateur spécifique. Toutefois, ces données peuvent nous permettre de réaliser des études et des analyses de marché. En outre, les tiers concernés (par exemple, le service de publipostage) sont examinés avant notre collaboration, se conforment au GDPR de l’UE et reçoivent un accord de traitement. Au sein de Royal Queen Seeds, les employés se voient attribuer différentes autorisations d’accès. Une autorisation spécifique ne donne accès qu’aux informations strictement nécessaires à l’exécution d’une tâche. Les mesures de sécurité numérique sont sujettes à des changements et doivent répondre à des exigences élevées pour garantir la sécurité des clients en ligne. C’est pourquoi, chez Royal Queen Seeds, nous désignons un responsable de la sécurité. La vérification régulière et l’amélioration des mesures de sécurité (si nécessaire) font partie de son rôle.

SECTION 7 – MODIFICATIONS DE LA POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ

Nous nous réservons le droit de modifier cette politique de confidentialité à tout moment. Les modifications et clarifications entreront en vigueur dès leur publication sur le site web. Si nous apportons des modifications substantielles à la présente politique, nous vous informerons ici qu’elle a été mise à jour afin que vous sachiez quelles informations nous recueillons, comment nous les utilisons et dans quelles circonstances, le cas échéant, nous les utilisons et

SECTION 8 – VOUS AVEZ LE DROIT DE :