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La Relation Entre La Consommation De Cannabis Et l'Anxiété Sociale
Le trouble d'anxiété sociale est la terminologie la plus récente pour un problème de santé mentale qui a probablement toujours existé. La marijuana existe depuis longtemps déjà. Récemment, la théorie selon laquelle le cannabis pourrait être la cause a commencé à prendre racine. Il est temps pour nous d'enquêter afin de découvrir la vérité.
QU'EST-CE QUE L’ANXIÉTÉ SOCIALE ?
L'anxiété sociale, c'est la peur du jugement, du rejet et d'être négativement évalué dans des situations sociales et/ou de performances. Lorsqu'une personne ressent ces sentiments pendant 6 mois ou plus, un diagnostic de TAG/TAS ou de trouble de l'anxiété sociale se fait généralement très peu après, et ce bien entendu si la personne cherche un traitement. De plus, le DSM-5[1] (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition publiée en 2013) référence un total de 10 critères pour le diagnostic.
La définition du SAD ou TAG en français (trouble de l'anxiété généralisée) a significativement changé au cours des années. On l'appelait au début du 20e siècle la phobie sociale ou la névrose sociale. Elle s'est ensuite divisée en deux catégories : le TAG généralisé ou le TAG spécifique. Aujourd'hui, nous sommes simplement revenu au 21e siècle sur le terme de TAG.
Peut-être que le médecin grec Hippocrate[2] avait-il décrit le plus exactement, le premier patient atteint de TAG en 400 av. J.-C.: «Par timidité, méfiance et crainte ne seront pas vus à l'étranger, aime les ténèbres comme vie et ne peut supporter la lumière. Où s'asseoir dans des lieux illuminés, car son chapeau sur ses yeux, il ne verra ni ne sera vu par sa bonne volonté ».
LES PREUVES CONTRE L'HERBE DIABOLIQUE
Une étude de 2009[3] appelée " Les Problèmes De L'anxiété Sociale Et De La Consommation De Marijuana : Les Attentes Du Rôle Médiateur Des Effets De La Marijuana " est souvent utilisée contre le cannabis en ce qui concerne le TAG. Cette étude concluait : « Ces données appuient l'affirmation que le TAG est uniquement lié aux problèmes de la marijuana et donnent un aperçu des mécanismes sous-jacents à cette vulnérabilité ».
La même étude reconnaît que la consommation de cannabis n'est pas toujours liée aux troubles de l'anxiété de manière générale, mais elle spécule aussi que : "c'est peut-être que des types spécifiques d'effets négatifs sont associés avec les problèmes liés à la marijuana, parmi lesquels le TAG semble en faire parti".
Une étude de 2002[4] publiée dans l'American Medical Journal et dénommé « Taux de comorbidité psychiatrique chez les résidents américains vivant avec une dépendance au cannabis à vie » est une autre étude fréquemment évoquée sur le sujet. Cela suggère que les adultes américains souffrant d'anxiété sociale sont «7 fois plus à même de développer une dépendance au cannabis».
LES PREUVES PERMETTANT DE DÉFENDRE LA MARIJUANA
Une étude publiée en 2005[5] dans le Journal of Clinical Psychiatry intitulé « L'épidémiologie du trouble d'anxiété sociale aux États-Unis : résultats de l'enquête épidémiologique nationale sur l'alcool et les conditions connexes» démystifie les conclusions tirées des résultats mentionnés ci-dessus. Cette recherche a révélé "Plus de 80 % des personnes atteintes de TAG n'ont reçu aucun traitement, et l'âge moyen des premiers traitements était de 27,2 ans".
En fait, la conclusion stipule que « le trouble d'anxiété sociale était associé à une évolution dès le départ ». Cela implique que le TAG est une condition préexistante bien avant la première inhalation d'un spliff.
En 2013, l'American Psychiatric Association (APA) a émis l'hypothèse que le TAG pourrait être un « comportement acquis ». Cependant, le meilleur reste à venir de l'APA. Le DSM-5, le texte même qui définit et énumère les symptômes de la maladie, confirme sans équivoque que la dépression saisonnière commence dans l'adolescence[6] pour la plus grande majorité des cas. Il déclare, "Selon le DSM-5, l'âge moyen de l'apparition du trouble d'anxiété sociale aux États-Unis est de 13 ans, avec 75 % des personnes souffrant de trouble d'anxiété sociale débutant entre les âges de 8 et 15 ans".
Si on ne peut pas se fier aux preuves fondées émises par l'APA, à qui, peut-on faire confiance ? Et bien, il existe des millions de fumeurs partout à travers le monde qui pourront tous confirmer à quel point il est plaisant de partager entre amis une bonne session fumette. À moins que vous ne fumiez déjà avant même d'avoir atteint votre adolescence et que vous viviez la vie d'un hors-la-loi, la marijuana n'est probablement pas responsable du TAG. Et même si c'est le cas, le TAG devrait être le dernier de vos soucis.
LE CANNABIS, PEUT-IL PALIER AU TAG ?
Les consommateurs récréatifs de cannabis sont bien au courant des effets apaisants ou bien carrément énergisants des variétés fortes en THC depuis des décennies. Les variétés de cannabis à dominance sativa comme Lemon Shining Silver Haze et Sour Diesel sont réputées pour leurs effets énergétiques et enivrants, tandis que les variétés lourdement indica comme la Northern Lights et la White Widow sont connues pour leurs effets rêveurs et capables de soulager du stress.
Puis, il existe désormais la communauté mondiale des cultivateurs de cannabis médical qui ont embrassé la culture de variétés de cannabis riches en CBD. En moins d'une décennie, les variétés comme Medical Mass et Dance World sont devenus mondialement connues. Non pas pour leurs effets psychoactifs, mais bien pour leurs bienfaits médicaux qui étaient souhaités dès le départ de la culture.
Données anecdotiques mises à part, l'Université de Sao Paulo Brésil[7] a étudié les effets du CBD sur un petit groupe de 36 patients souffrant de TAG. Cette recherche est la plus précieuse, car elle a placé les participants dans une situation où il était garanti de déclencher leur trouble. Le test était une simulation de prise de parole en public.
Séparé en 3 groupes de 12, un groupe a reçu une dose de 600 mg de CBD ; un autre groupe a reçu un placebo ; et le troisième a servi de groupe témoin. Certes, il s'agissait d'un petit test en double-aveugle, mais les résultats montrent au moins un certain aspect prometteur pour le CBD en tant que traitement du TAG. L'étude a révélé que les patients ayant reçu du CBD présentaient moins d'anxiété sociale contrairement au groupe témoin. En revanche, le groupe placebo a ressenti une anxiété sociale accrue par rapport au groupe témoin.
LA DERNIÈRE LIGNE DROITE SUR LE TROUBLE DE L’ANXIÉTÉ
Le TAG, dans des termes simples et souvent employés par les stoners, se résume à la timidité. De l'avis de cet auteur, il s'agit certainement d'un véritable problème de santé mentale et il est traitable. La thérapie cognitivo-comportementale a ouvert un tout nouveau monde pour de nombreuses personnes. Mais le meilleur conseil que j'ai entendu est ce que David Goggins, ex-Navy Seal et coureur d'ultra-marathon, appelle «callusing the mind» - soit l'action de se mettre dans des situations inconfortables afin de devenir moins vulnérable à l'anxiété au fil du temps.
Sources Externes
- Social Anxiety Disorder (Social Phobia) DSM-5 300.23 (F40.10) - Therapedia https://www.theravive.com
- Phobias: Fighting the Fear - Helen Saul - Google Books https://books.google.es
- SOCIAL ANXIETY DISORDER AND MARIJUANA USE PROBLEMS: THE MEDIATING ROLE OF MARIJUANA EFFECT EXPECTANCIES https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- Rates of psychiatric comorbidity among U.S. residents with lifetime cannabis dependence. - PubMed - NCBI https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- The epidemiology of social anxiety disorder in the United States: results from the National Epidemiologic Survey on Alcohol and Related Conditions. - PubMed - NCBI https://www.ncbi.nlm.nih.gov
- Social Anxiety Disorder (Social Phobia) DSM-5 300.23 (F40.10) - Therapedia https://www.theravive.com
- Social Anxiety Disorder (SAD) – Cannabis https://www.medicalmarijuana.com
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